samedi 19 août 2017

Comment devenir un optimiste contagieux


Comment devenir un optismiste contagieux
Phrase résumée de « Comment devenir un optimiste contagieux » : Les 7 principes enseignés à Harvard pour développer votre bonheur, et réussir dans la vie.
Par Shawn Achor, 336 pages, 2015
Titre original : The Happiness Advantage: The Seven Principles of Positive Psychology that Fuel Success and Performance at Work

Note : cette chronique est une chronique invitée écrite par Yohann Feneche du blog cadreasucces.com

Chronique et Résumé de “Comment devenir un optimiste contagieux” :


Introduction :

Je peux vous poser une question franche ? Êtes-vous heureux au travail ? Si vous lisez ces lignes la réponse est probablement : Non. Aïe.
Vous ne vous posez peut être même plus la question. Une partie de vous dit : « Fais tes 8 heures de travail. Comme tout le monde. Encaisse ton salaire. Et éclate toi avec. Elle est pas belle la vie ? ». Ça vous dit quelque chose, pas vrai ?
Si le dimanche soir, c’est l’angoisse, comme avant d’entrer chez le dentiste : Faîtes une pause. Ce qui vous arrive est critique. Vous êtes sur le chemin de la dépression. Je sais. Ça n’a pas toujours été comme ça.
Vous rappelez-vous votre premier job ? Quand vous avez ouvert votre compte en banque, et que pour la première fois il y avait de l’argent, votre argent ? Une joie incroyable.
Vous allez enfin pouvoir partir en vacances ! Vous faire plaisir ! Plus besoin de mendier auprès de mamie ! Faire ce que vous voulez. Le bonheur. Le matin, qui était en face de vous, dans la glace ? Un enfant, prêt à vibrer, découvrir le monde, à le conquérir. Une énergie à soulever des montagnes.
Puis le temps a passé.
Vous découvrez l’entreprise : des collègues qui rêvent d’être ailleurs. Des managers pressurisés comme des citrons. Et du cynisme. Partout.
Mais vous ne baissez pas les bras. Vous, vous êtes différent. Vous vous donnez à fond. Vous avez la force. Vous avez l’envie. Le travail finit toujours par payer, pas vrai ?
Votre manager vous remarque. Il vous refile les projets difficiles, ceux dont personne ne veut, vous faisant miroiter une promotion au bout du tunnel. Vous prenez le challenge. Vous vous adaptez. Vous optimisez. Aller toujours plus vite. Gagner du temps. Votre travail avale petit à petit chaque seconde de votre journée.
Vous mangez devant votre ordinateur. Vous finissez tard, de plus en plus tard. Vous ne sortez plus. Pas le temps. Trop fatigué. Pas envie. Trop de boulot ? Pas de problème, je finis ce weekend ! Allez soldat, vous y êtes presque. Et un jour… BOUM !
« Merci pour ton travail. Pour ta promotion, il faudra attendre l’année prochaine. On n’a plus de budget. Désolé. Merci encore pour ta contribution. ». Le coup de massue. C’en est trop. Le Burn out vous guette.
Bienvenu dans le rang des cyniques.
L’énorme majorité des salariés sont malheureux dans leur travail. Quel gâchis.
Sacrifier son bien être : c’est comme abandonner son eau en plein désert.
Creusons un peu : avez-vous ce type de raisonnement ?
  • « Une fois que j’aurai cette promotion, là je pourrais enfin profiter»
  • « Une fois que j’aurai perdu du poids, je serai bien dans mes baskets. »
Si oui, vous êtes à côté de la plaque.
Il y aura toujours quelque chose à réaliser avant de pouvoir être ENFIN heureux.
Il existe un autre chemin :
Il y a ce collègue qui vous sourit. Toujours prêt à vous écouter, vous aider, discuter, rire. Toujours de bonne humeur. Il va de l’avant.
Le résultat ?
Vous aimez être à ses côtés. Il vit mieux ET Il réussit mieux.
Le bonheur, c’est comme du carburant. Plus vous en avez, plus vous allez loin. Pas besoin d’un doctorat en psychologie cognitive pour le comprendre :
  • Vous travaillez mieux au calme que sous une tempête de critiques de votre patron (il n’a rien d’autre à faire ?).
  • Vous travaillez mieux après une bonne nuit de sommeil qu’après une nocturne au bureau (vous l’aimez tant que ça votre open space ?).
Je vois revenir votre scepticisme : "Comment avoir la pêche quand le travail nous mine le moral ?"
C’est ce que The happiness Advantage de Shawn Achor (professeur à Harvard) va vous montrer. Etudes à l’appui.
Pas le temps de lire le livre ? Pas fan de l’anglais ? Pas de soucis. J’en ai extrait le cœur et je vous ai rajouté une sauce personnelle.
Quels que soient votre âge, votre situation, votre histoire, vous pouvez être heureux. Bonheur rime avec créativité, énergie, sociabilité, santé, travail, amitié. Vous verrez, ça change la vie.
Prêt à changer d’état d’esprit ? On y va !

Principe 1 : Construire son bonheur

Commençons par la base : « Qu’est ce que le bonheur ? »
Vaste question ! Et la réponse à 100 patates est : ce que vous voulez ! Gratitude, sérénité, intérêt, espoir, fierté, amusement, inspiration, amour, joie.
Le bonheur est comme un chantier. A vous de le construire chaque jour et d’en faire un palace.
Votre bonheur renforce votre santé :
C’est du bon sens : tous les centenaires ont un point en commun. Ils sont heureux. C’est ce qui les conserve si bien.
Bonheur rime avec bien être, calme, motivation. Des ingrédients indispensables pour trouver des solutions innovantes au travail.
C’est aussi le pilier de la négociation. Personne n’a envie de discuter avec un chien de garde. Alors qu’une personne sincèrement de bonne humeur peut ouvrir toutes les portes.
Vaste sujet que la négociation. Je ne vais pas résumer ici ce que j’ai écrit en 15 pages. Alors pour découvrir comment atteindre les sommets en négociation, que ça soit dans l’achat d’un jean ou la négociation de votre salaire.
Passons à du concret maintenant :
Voici des activités pour construire votre bonheur (prouvé par des études scientifiques1) :
  • Méditer : réduit le stress, renforce le système immunitaire. Pas besoin d’être un moine tibétain : Installez-vous dans un endroit calme, concentrez-vous sur votre respiration 5 minutes par jour. Faites le vide.
  • Planifiez des activités : Anticiper un bon moment, l’imaginer, c’est profiter de ses bienfaits en avance. Préparez vos vacances, un weekend, une sortie, un diner, un film, ce que vous voulez.
  • Aidez votre prochain : Les actes altruistes font du bien à l’autre et à vous-même. Allez-y sans compter.
  • L’effet miroir : L’attitude est essentielle. Soyez positif, souriant et enthousiaste. Votre entourage vous le rendra.
  • Sortez dehors : S’il fait beau, prenez l’air. Une promenade de 10 minutes apporte calme et recharge vos méninges.
  • Lâchez la TV : C’est prouvé, moins vous la regardez, mieux c’est.
  • Le sport : Faîtes du sport régulièrement, c’est le meilleur anti dépresseur. Trouver un défouloir vous fera le plus grand bien.
  • Gérez les situations stressantes : Avant un rendez-vous capital : prenez 15 minutes, faites le vide. Lâchez votre speech. Vous l’avez déjà relu 100 fois.
Détendez-vous. Sortez, discutez, lisez un article. Puis anticipez votre réussite, visualisez-vous en train de captiver votre auditoire.
Vous l’avez compris. Chaque moment est une opportunité. Une conversation, un sourire, une attention construisent chaque jour notre bien être. Le deuxième principe va vous transformer en profondeur.

Principe 2 : état d’esprit

Avez-vous régulièrement des pensées négatives ? Du genre :
  • « Je n’y arriverai jamais »
  • « Je n’ai pas assez d’argent»
  • « Je n’ai pas les compétences »
  • « Je suis trop vieux »
  • « Je n’ai pas le temps »
  • « Je n’ai pas la force »
Si oui, soyons francs, vous êtes pessimiste.
Je sais. C’est dur. La vie est dure. La concurrence est rude. Votre travail est dur. C’est vous qui voyez de la difficulté. Un challenge n’est pas difficile. C’est un problème à résoudre. Rien de plus.
Vous vous limitez. Résultat : vous faites du sur-place.
Bonne nouvelle : vous pouvez changer la donne :
Nos croyances sont puissantes. C’est ce qui différencie un champion d’un athlète moyen.
2 mots clés pour avancer :
  • Confiance. C’est basique : tous ceux qui ont réussi ont la foi. Ils y croient.
Mettez le paquet. Découvrez vos talents. Construisez sur vos atouts. Vous y êtes déjà arrivé par le passé. Vous êtes à la hauteur.
  • Vous pouvez progresser, vous adapter, saisir les nouvelles opportunités d’un monde qui change chaque jour.
Prenez exemple sur les personnes qui y sont arrivées. Passez du temps avec eux. Optez pour leur attitude, leur optimisme, leur énergie.
Je vous sens encore sur la réserve. Voici une expérience qui va exploser vos doutes.
Tout est relatif :
Combien y a-t-il d’heures dans une journée ?
24 vous allez me dire.
Pourtant les vacances passent trop vite. Et les journées de réunion sont interminables.
« Et alors ? » vous allez me dire.
  • Ouvrez grand vos yeux, cette étude est magique2 :
Prenez un groupe de personnes de 75 ans. Isolez-les. Dites leur de se comporter, de parler, de se tenir, de se déplacer, de s’habiller comme s’ils avaient 55 ans. Demandez-leur de raconter leur vie à cette époque. Donnez-leur des journaux d’époques.
Prolongez cette expérience sur plusieurs mois.
Quel est l’âge des participants à la sortie ?
72 ans !
Sur quelques mois d’expérience : ils ont rajeuni biologiquement de 3 ans !
Imaginez ce que vous pouvez accomplir sur toute une vie !
  • Vous pouvez RALENTIR LES EFFETS DU TEMPS :
Alors s’il vous plaît. Arrêtez de vous plaindre. Redressez-vous. Allez chercher la jeunesse qui sommeille en vous. Votre corps vous le rendra.
Vous ne me croyez pas ? Alors faites confiance aux médecins. Les médecins lui ont donné un nom : l’effet placebo.
Votre esprit est capable de transformer une pastille sucrée en médicament. Votre esprit peut TRANSFORMER LA REALITE.
A vous de changer votre quotidien en paradis.
Vous êtes sur la bonne voie. Revenons à votre travail.
Comment voyez-vous votre travail ?
  • Une corvée : Si vous voyez votre bureau comme une prison, vous serez incarcéré 70% de votre vie. Youpi.
Réagissez. Les lignes suivantes vont vous aider.
  • Une carrière : toujours à 200%. Un seul objectif : réussir. Vous êtes ce coureur qui commence son marathon par un sprint. Burn out et dépression en bout de parcours.
Vous avez l’énergie. Voyons comment tenir la distance
  • Une vocation: Votre travail a du sens pour vous. Et c’est ce qui vous lève chaque matin. C’est ce qui vous motive dans le doute.
Vous avez trouvé votre voie.
Je vous vois sceptique. Vous vous dites : « Oui mais je ne suis pas médecin moi ! ». Vous n’êtes pas non plus chasseur de papillons.
Posez-vous ces 3 questions :
  • Quelle est la raison d’être de votre travail ?
  • Quel est votre impact sur vos clients, votre entreprise, la société ?
  • Qu’est ce que vous aimez dans votre travail ?
Je sais. Les réponses ne sont pas toujours agréables.
Dans ce cas, pas le choix : trouvez un autre travail. Un travail dont vous êtes fier, que vous présentez avec plaisir à vos amis.
Le prochain point est crucial.
Vous n’avez pas des fois la sensation que tout va trop vite ? Qu’on n’a le temps de rien ?
Là encore c’est une question d’état d’esprit :
  • Tirez parti de chaque moment :
Vous êtes l’entrepreneur de votre vie.
Votre journée est une mine de moments inexploités : le matin, les transports, les pauses, le soir, le weekend… Fixez vos objectifs pour chaque moment. Qu’est ce que vous voulez accomplir dans votre journée ? Quelle est la priorité ?
  • Le petit matin est un excellent moment pour prendre du temps pour vous : sport, passion, lecture. Personne ne vous embête avant 8h du matin. Alors levez vous à 6h. Et profitez.
  • Au travail, maximisez votre efficacité sur les 8 heures. Ne tombez pas dans le panneau des 10 heures quotidiennes.
  • Au-delà de 15 minutes, Facebook, Youtube, les infos vous mangent le cerveau. Faites la diète.
Le prochain point est tiré de ma vie personnelle : Installez-vous confortablement. Laissez-moi vous en raconter une belle sur ma vie de consultant.
  • Vous avez tous eu un client ultra pressé. Je vous décris le mien :
Le genre de client au restaurant qui veut le dessert, alors qu’il n’a pas mangé le plat principal. Juste au cas où on lui piquerait sa tarte aux fraises (pensez à réserver la vôtre).
Je viens de livrer à mon client 80% du travail. Et voila qu’il veut VITE les 20% restants (le moins important). Après, vous connaissez le refrain : tenir les délais coûte que coûte. Petit problème : je pars en vacance dans une semaine. Impossible d’être à l’heure.
Sauf si… Je travaille pendant mes vacances. C’est ce que j’ai fait. Ah la jeunesse… L’espoir de la promotion… La carotte qui fait avancer l’âne.
Résultat ?
Le client n’a JAMAIS lu les 20% restant. J’aurai pu lui envoyer un fichier vide, même résultat. Et non. Je n’ai pas eu cette promotion, juste l’excuse qui tue : pas de budget. Surpriiiiiiise !
Quelle belle leçon ! Apprenez à dire non.
La prochaine étape est fondamentale.
  • Rechargez vraiment vos batteries :
Je sais, le lundi soir, c’est violent. Retour au travail. Les soucis. Qu’est ce qu’on était bien en week-end… pas vrai ?
Le stress est envahissant. Si vous laissez faire, il s’installe dans votre tête. Il s’invite chez vous. Il hante vos nuits. Le stress c’est comme les verrues sous les pieds. Laissez faire et ça va vite devenir invivable.
Travail et détente se complètent comme les 2 jambes d’un même corps. Impossible d’avancer sans la combinaison des deux.
Si vous pensez à votre chef, c’est parce que vous êtes affalé devant la télévision, l’ordinateur, la console à ressasser la remarque de votre chef à propos de la tache d’huile sur votre chemise, lors d’une réunion soporifique.
Aussi vivant qu’un légume moisi au fond de votre frigo. Sortez de votre coma. Débranchez-vous. Et passez à l’action :
  • L’action atomise le stress.
N’attendez pas le week-end. Le soir sortez, faites du sport, préparez un bon repas, jouez avec vos enfants, parlez à un ami.
Bougez-vous.
Prenez le temps de diner avec vos proches, sans télé, sans radio. Discutez, restez à table après manger. Partagez.
Des problèmes, vous en aurez toute votre vie. Ce qui compte, c’est l’importance que vous leur donnez.
Allons encore plus loin :
  • Les mots sont magiques :
Les mots influencent l’esprit. Parler positif c’est comme prendre soin de soi.
Là où certains voient des crises, d’autres voient des opportunités.
Là où certains voient des échecs, d’autres voient des enseignements.
Là où certains se contentent d’un « non », d’autres demandent pourquoi.
  • Vous contrôlez votre bonheur :
C’est à l’intérieur de vous que ça se passe. Vous avez le contrôle. Vous avez la capacité d’être heureux.
Le principe suivant sera le véhicule vers votre bien être.

Principe 3 : Entrainez-vous

Plus vous jouez au tennis, plus vous êtes bon. Je sais. C’est évident. Attendez. La suite va vous surprendre.
Vous entrainez-vous au bien être ?
Je vois que ça fronce les sourcils. Et oui, être heureux, se sentir bien, ça demande de l’entrainement. Voici pourquoi vous ne le faites probablement pas :
A l’école, vous apprenez à chercher ce qui ne va pas. A résoudre les problèmes. Pareil au travail.
Le souci ?
Inconsciemment, vous cherchez la petite bête. Pour les plus maniaques : rien n’est jamais assez bien.
  • Un exemple ? Nos chers avocats.
Les avocats sont surentrainés à chercher les défauts, les erreurs, le négatif dans la partie adverse. C’est pour ça qu’on les paie non ?
Résultat ? 3 fois plus de dépression chez les avocats, malgré un niveau de vie élevé.
  • Pourquoi je vous dis ça ?
Au-delà du bien être immédiat. Vu que rien n’est parfait pour vous. Ce n’est jamais le bon moment. Vous freinez. Vous n’osez pas. Vous attendez. Pire : vous gambergez. Vous regrettez.
Pas de panique, il y a un remède. Être positif, optimiste, ouvert.
Voici comment pratiquer :
  • Tenez un journal :
Ne vous inquiétez pas. Pas besoin d’écrire un roman
Chaque jour, écrivez ce que vous avez aimé de votre journée de la veille. 3 choses suffisent.
Tout est possible : un déjeuner avec un ami, une attention de vos proches, l’achat d’un cadeau, un fou rire, une activité, votre bonne humeur, une bonne nuit de sommeil.
Vous verrez, ça prend 1 minute par jour, et ça fait du bien.
Une astuce : Décuplez les effets : partagez avec votre conjoint, proposez lui d’écrire les siennes.
Deuxième astuce : J’utilise Evernote (gratuit) sur mon téléphone pour tenir mon journal. C’est simple, rapide, et vous ne le perdrez jamais.
Allons encore plus loin :
  • Racontez en détail une expérience forte de bonheur:
C’est comme un voyage dans le temps. Raconter fait revivre le moment. Et le bonheur qu’il vous a apporté. Allez-y, faites vous plaisir. Décrivez. Si vous avez ri, pleuré. Relisez. Complétez. Partagez.
Simple non ? Reste plus qu’à pratiquer.
Je vous vois sceptique. Vous vous dites : Il est dans le monde des bisounours ou quoi ? Ne tombons pas dans l’excès.
Le principe ici est d’aller de l’avant. Priorité au bon, sans masquer le négatif. Le principe suivant vous fera rebondir quoi qu’il arrive.

Principe 4 : Échouer pour réussir :

Ok. Je sais. Vous l’avez déjà entendu mille fois. L’échec est une étape vers le succès. Alors amusons-nous.
Imaginez :
Vous êtes commercial dans une entreprise de trombones. Un seul but : vendre. Votre salaire est un pourcentage de vos ventes.
Vous passez tous les jours des centaines d’appels à des inconnus pour les convaincre d’acheter vos magnifiques trombones.
Moins de 10% de vos appels débouchent sur une vente. Le reste du temps, c’est au mieux peanuts, au pire des insultes.
Métier ingrat n’est ce pas ?
Lundi 19h. Votre dernier coup de fil. Le 150ème de la journée. La personne décroche, vous écoute 10 secondes et répond « allez vous faire voir ».
Comment réagissez-vous ? Prenez 1 minute et écrivez ce que vous ressentez.
C’est fait ? Ok. Laissez-moi-vous présenter 2 personnes : Monsieur Pessimiste et monsieur Optimiste.
Voici leurs réactions :
  • Monsieur Pessimiste :
« Et merde ! Je perds mon temps. Personne n’achète. Je n’y arriverai jamais. Je vais me faire virer. C’est la crise. Je ne retrouverai jamais de travail. Ma vie est fichue » :
Bientôt Mr Pessimiste se saoulera dans un bar miteux, avec la crème des pochtrons du coin. Oui. J’en rajoute. Vous sentez le côté ridicule ?
Mr Pessimiste angoisse. Il en fait des tonnes. La fin du monde est à sa porte. Chaque jour. La crise économique n’est qu’une excuse. Il y aura toujours des crises. Des bouleversements. Des changements.
Comprendre. S’adapter. Tirer parti est la clé.
Ca ne sert à rien de chouiner comme un gosse de huit ans. Personne ne va changer votre vie à votre place.
Laissons Mr Pessimiste au cimetière.
  • Monsieur Optimiste :
« Ok. Pas grave. Qu’est ce qui ne marche pas ? Comment faire mieux ? Qui peut m’aider ? ».
Est-ce que Mr Optimiste est sûr de devenir le vendeur du siècle ? Non. Par contre Mr Optimiste va progresser, évoluer, trouver sa voie. Si ce n’est pas la vente, ça sera autre chose.
Il a la foi.
Souvenez-vous : il y a toujours une solution qui mène vers le haut. Le principe suivant est un pilier vers la réussite.

Principe 5 : pas à pas

Si vous n’êtes pas sportif. Inutile de tenter un marathon. Evident non ? Pour y arriver, il faut s’entrainer. Y aller pas à pas.
Je vous vois lever les sourcils. Non. On n’a pas inventé le parquet stratifié. Et vous le faite dans votre travail ? Probablement pas.
Je sais. Vous allez me sortir le refrain : pas le temps, pas les sous, pas la priorité.
Le chef veut juste une chose : des résultats. De l’argent. Et que ça saute ! Et vous voilà à bâcler ce gros projet. Vite fait. Mal fait.
Le résultat ?
Du stress. Des journées de 10 heures. Du médiocre. Et c’est parti pour le projet suivant. Même traitement. Très vite vous ne pensez qu’à une chose : vos vacances. Qui sont dans longtemps (vu qu’il y a trop de travail).
  • Et votre formation ? Vous faites pareil ?
Peut être que vous ne vous formez plus. Dangereux. Vos compétences vont périmer comme du fromage oublié dans une voiture.
Pas le choix ? (vu qu’il y a trop de travail).
Arrêtez de courir. Vous aurez toujours trop de travail. Vous n’aurez jamais le temps. Ça sera toujours la crise. L’entreprise ne va pas vous bichonner comme un nouveau né. Alors pensez d’abord à vous.
  • Que voulez-vous faire dans 1 an, 2 ans, 5 ans ?
1 heure par jour pour vous former. Tôt le matin. Tant que votre chef regarde Facebook (lui il a le temps).
Vous avez un but. Vous avancez chaque jour. Vous reprenez le contrôle. Vous vous sentez mieux.
Sur les projets qui comptent : prenez le temps. Mettez vous de tout petits objectifs. C’est facile. Vous y arrivez.
Petits pas. Petites victoires. Vous allez plus loin. Vous travaillez mieux.
Le principe suivant est la condition de votre réussite.

Principe 6 : Transformez vos habitudes

  • Tenez-vous vos résolutions du nouvel an ?
Probablement pas. Pas besoin de lire dans les entrailles d’un buffle. Regardez autour de vous. 80% des résolutions ne sont pas tenues.
Et Pourtant, vous le savez. C’est bon pour vous. Logique.
Laissez-moi deviner : Du sport. Un régime. Une formation. Un nouveau projet. Un hobby. Arrêter de grignoter. Passer plus de temps avec vos proches.
Vous vous êtes lancé. Motivé. Vous avez même tenu plusieurs semaines. Et un jour vous avez oublié. Un jour. Deux jours. Une semaine. Vous êtes revenu à votre routine.
Retour à la case départ. Avec l’envie d’essayer en moins.
Et oui. Une bonne habitude, c’est comme un secret. C’est très difficile à garder.
Et pourtant… 90% de nos actions sont habituelles, automatiques.
  • Pourquoi c’est vital d’avoir de bonnes habitudes ?
Simple : Avez-vous l’habitude d’être calme ? De bonne humeur ? De vous concentrer ? De faire du sport ? De bien vous nourrir ? De vous reposer ? De méditer ?
Je vois revenir Mr Pessimiste : « Mais je n’ai plus l’âge pour ça ! ». FAUX !
Quelque soit votre âge, vous pouvez prendre de nouvelles habitudes.
Ok.
  • Vous êtes prêt à relancer votre habitude. Pour commencer : aucun problème.
Reste à ancrer votre habitude dans le marbre.
Le secret ? La facilité.
Un exemple :
Un seul clic. Télévision, Mails, Internet. C’est si simple. Même un singe y arrive (certains ont déjà essayé).
Vous clignez à peine des yeux et 30 minutes sont passées.
Au-delà : vous ne pensez plus. Vous êtes parti. Lavage de cerveau.
Plus c’est simple, plus on s’accroche.
Si seulement tenir votre nouvelle habitude était aussi facile ! Faites tout pour.
  • Si vous faites un régime. Préparez des encas diététiques. Toujours à portée de main.
  • Si vous faîtes du sport le matin. Planifiez tout. Au lever, tout est prêt. Enfilez vos baskets. C’est parti.
Revenons à l’appel du canapé devant la télé. Je sais. Un nouveau mail à regarder toutes les 10 minutes. Les nouvelles Facebook. Et vous voila englué dans votre canapé devant question pour un champion.
Il y a quand même mieux à faire non ?
Là aussi. C’est la même potion magique.
Plus c’est compliqué, moins on consomme.
  • En clair : débarrassez-vous des tentations.
Pour votre régime : jetez les sucreries.
Mettez la TV à la cave.
Au travail c’est pire encore : Nous passons 107 minutes par jour sur nos mails, et nous avons besoin d’autant pour nous reconcentrer. 30% de votre temps gaspillé en distraction.
Enlevez tous les raccourcis vers les distractions : les logins automatiques, les favoris, les alertes mails.
Pratique et simplicité. C’est tout. Le dernier principe va vous donner la force de tout surmonter.

Principe 7 : Vos relations. Votre oxygène.

  • « Pas de besoin d’aide, je gère ».
Ne compter que sur soi même. La plus grosse bêtise que vous pouvez faire.
Vos problèmes sont des poids sur vos épaules. Portez-les seul et vous finirez chez les experts : psychologues, psychiatres, psychanalystes. Et pour les plus atteints : marabouts, voyants et autres illuminés.
Tout ça pour parler d’une enclume que vous vous êtes forgé tout seul.
Malheureusement, A l’ère de l’ultra communication, beaucoup gardent leurs soucis pour eux. Pas étonnant qu’on ait des cabinets de psy à tous les coins de rue.
Parler. Echanger. Ecouter. Plus vous en parlez, moins ça fait mal.
  • Laissez-moi deviner : vous avez plus de 200 amis sur Facebook.
Cool. Une armée. Pour échanger les dernières blagues, photos de chats mignons, c’est le top. Combien vous écoutent quand ça ne va pas ? Combien vous aident ?
Ce sont eux vos vrais amis.
Lâchez l’ordinateur. Passez du temps avec ceux prêts à vous voir, vous écouter, vous conseiller. Partagez vos galères. Compatissez. Riez.
Vos relations importent plus que tout.
Un chiffre ? Après une crise cardiaque vous avez 3 fois plus de chances de vous en sortir si vous avez un entourage derrière vous.
  • Au travail c’est la même chose.
Ne la jouez pas perso au boulot : Vous ne réussirez pas seul.
Partagez votre savoir avec vos collègues. Ne faites pas comme ces carriéristes, prêts à bruler leurs collègues sur la place publique pour 2% d’augmentation.
Seul vous allez plus vite. Mais ensemble on va plus loin.
Pour finir voici 2 conseils pour aimer votre travail :
  • Faites-vous des potes au boulot. Et vous pourrez endurer n’importe quoi.
  • Travaillez avec un chef que vous appréciez. Et vous vous progresserez.

Conclusion sur “Comment devenir un optimiste contagieux” de Yohann Feneche du blog _75af7476_:

Si l’on vous sourit, vous souriez. Le bonheur est contagieux.
Un changement dans votre humeur transforme votre monde. Souriez, tenez vous droit. Votre cerveau suivra.
Quand vous parlez à quelqu’un, regardez-le dans les yeux. Montrez lui de l’intérêt, il vous le rendra.
Ce livre est une dose d’ondes positives. Le bonheur apporte la réussite. Et pas le contraire.
Adopter ces principes, c’est revenir à l’essentiel : notre bien être, nos relations, notre environnement. Reprenez votre vie en main. Construisez votre bonheur, et répandez-le autour de vous.
Points forts :
  • Concret
  • Simple
  • Résultats prouvés par des études.

Cessez d’être gentil soyez vrai !


Cessez d’être gentil soyez vrai !  

Phrase-résumée du livre : Nous avons tendance à dire plus facilement leurs quatre vérités aux autres plutôt que d’exprimer simplement ce qui se passe en nous. Exprimer sa vérité dans le respect d’autrui et de soi-même, voici le projet du livre. Faites-vous souvent l’effort d’inventorier les sentiments qui motivent vos jugements ? Etes-vous capables d’identifier les besoins refoulés et camouflés derrières vos propos ?  Faites-vous aux autres des demandes réalistes et négociables ? Cet ouvrage vous propose de rencontrer l’autre sans cesser d’être soi.
de Thomas D’Ansembourg, 2001, 249 pages


Chronique et résumé du livre

1 – Pourquoi vous êtes coupés de vous-même

Nous n’avons jamais appris les mots qui parlent de notre monde intérieur. Depuis l’enfance, nous nous sommes mis à l’écoute des autres (parents, instituteurs puis collègues, patron, …). Pour survivre et s’intégrer, nous avons alors cru devoir nous couper de nous-mêmes.
1.1 L’espace mental
Notre mental a bénéficié de tous les soins et de l’essentiel de notre éducation au dépend des autres aspects de notre personne.
Notre compréhension intellectuelle des choses a été stimulée et encouragée, mais le résultat est le suivant :
– nous jugeons les autres plus vite que notre ombre à partir d’un minimum d’information,
– nous fonctionnons par habitude, avec des automatismes de pensée dans un univers de concepts et d’idées,
– nous fonctionnons sur un système binaire : une chose est blanche ou noire, j’ai tord ou j’ai raison…,
– nous ne prenons pas la responsabilité de ce que nous ressentons : “je suis triste parce que tu…”, “je suis ainsi parce que ma mère…”, “j’ai pas le choix…”, …etc.

L'espace mental


1.2 Les sentiments
Dans ce fonctionnement traditionnel, nous nous sommes coupés de nos sentiments et de nos émotions. Par pudeur et réserve transmises de générations en générations, nous ne parlons pas de nous-même et ne connaissons même pas  le vocabulaire pour parler des enjeux de notre vie intérieure.
Or le sentiment est un signal précieux qui nous renseigne sur un besoin intérieur.
1.3 Les besoins
Ecouter ses besoins a longtemps été synonyme de nombrilisme et d’égocentrisme. Pourtant, peut-on être à l’écoute des autres lorsqu’on ne s’est jamais écouté soi-même ? Certainement pas !
1.4 La demande
En réussissant à formuler une demande concrète, nous arrêtons d’attendre que l’autre comprenne ce besoin grâce à l’intervention du saint esprit et le satisfasse.

2 – Prenez conscience de ce que vous êtes en train de vivre


2.1 Vous épuiser pour bien faire
De nombreuses personnes s’épuisent dans le soin de l’autre et l’oubli de soi. Cette violence qu’elles s’infligent pour “bien faire” fait qu’un jour, elles ne sont plus capables de “rien faire”. Pour développer la conscience de ce que l’on vit, les 4 stades à considérer  sont : l’observation, le sentiment, le besoin et la demande.
2.2 L’observation
Observer des faits d’une façon neutre sans juger ni interpréter est essentiel mais pas si facile que ça.
Il faut savoir dissocier le fait de l’émotion qu’il suscite et ne faire aucune supposition que l’on prendrait pour une vérité.
2.3 Le sentiment
Utilisez le “Je” pour exprimer votre sentiment mais exprimez-le sans interprétation. Par exemple, lorsque vous dites “je me sens triste, inquiet, en colère, …” vous gardez la responsabilité de ce que vous vivez. Lorsque vous dites “Je me sens trahi et manipulé”, vous traitez implicitement l’autre de traitre et de manipulateur, et vous restez enfermé dans un scénario de victime, de plainte et de conflit.
2.4 Le besoin
Partez du principe que l’autre n’est pas là pour satisfaire vos besoins (pas même votre conjoint), même s’il peut y contribuer.
De la même façon, vous n’avez pas à passer votre vie à combler les besoins des autres (c’est encore valable pour le conjoint).
Identifier son besoin (de repos, de temps, de disposer de sa soirée…) c’est choisir de ne jamais nier ou renier ce qui nous habite. Tous nos besoins n’ont pas besoin d’être satisfaits, mais tous ont besoin d’être au moins reconnus.
2.5 La demande
Pour satisfaire vos besoins, formulez des demandes concrètes, réalistes, positives et négociables. C’est le caractère négociable de la demande qui crée l’espace nécessaire à la rencontre.

3 – Prenez conscience de ce que l’autre est en train de vivre

3.1 Communiquer, c’est exprimer et recevoir un message
Communiquer, c’est s’exprimer et écouter. Il faut laisser tomber la peur de se dévoiler comme celle d’entendre l’autre dans sa souffrance et ses difficultés. Entrer dans une communication non violente, c’est basculer dans la confiance et rester présents à l’autre comme à vous même.
3.2 L’empathie
L’empathie (alias la compassion) c’est la présence portée à ce que vous vivez et ce que vit l’autre. Les 4 étapes de la pratique de l’empathie sont les suivantes :
– écoutez sans rien faire,
– portez votre attention sur les sentiments et les besoins de votre interlocuteur,
– reflétez les sentiments et les besoins de votre interlocuteur en les reformulant,
– observez les signes de relâchement et de détente.
Envers les personnes allergiques à l’empathie, vous pouvez utiliser la compassion silencieuse en restant ouverts et bienveillants.
3.3 Prenez le temps
Prenez le temps de communiquer mutuellement. Ca peut éviter de perdre du temps par la suite en disputes et conflits.

4 – La rencontreLa rencontre


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Lorsque nous fonctionnons sur le plan mental, ce qui arrive le plus souvent c’est :
– de se “louper l’un l’autre”,
– de rentrer de plein fouet dans la dispute,
– ou de ne pas oser nous monter tels que nous sommes pour éviter les “projectiles verbaux”.
Mais pour marcher sur le chemin vers l’autre, vous ne pouvez pas faire l’économie du chemin vers soi.
Curieusement, la relation vers soi est censée se faire toute seule. Mais en réalité cette relation a besoin d’entretien, de temps et d’attention. Et pourtant, nous sommes pour la plupart plus préoccupés par l’intendance quotidienne que par l’intimité. Créons des lieux de paroles et ne mourrons pas nourris, vêtus, instruits… mais le cœur sec !

5 – Les 2 clés pour la paix  : le sens et la sécurité affective

5.1 Nous avons été éduqués à faire, pas à être
Nous sommes sommés de correspondre aux attentes des autres pour être aimés. Alors nous savons faire plaisir, être un bon garçon, un bon père, un bon collègue ou un bon mari,  mais nous ne savons pas être tout simplement nous-même.
En croyant être responsable des sentiments des autres, nous nous culpabilisons mais n’arrivons pas pour autant à être à l’écoute de l’autre.
Prendre soin de quelqu’un, ce n’est pas le prendre en charge. Prendre soin , c’est avoir confiance dans les facultés de la personne à s’en sortir grâce à ses propres ressources. Ceci implique la confiance dans ses propres capacités.
5.2 Etre aimés comme nous sommes
Cessons de chercher à correspondre aux attentes des autres et de demander aux autres de correspondre à nos attentes. Il est préférable d’aimer son fils tel qu’il est que son “projet de fils” (un être brillant qui devra être ingénieur), et d’aimer son conjoint plus que son “projet de vie commune”.
Mais pour cela, il faut développer un sentiment de sécurité intérieure dissocié de ses rôles sociaux de bonne mère, bonne épouse, bonne fille …
Cessons de nous sentir menacés par nos différences et celles des autres. Cessons d’avoir peur de la désapprobation.
5.3 Cessons d’être gentils, soyons vrais !
Derrière une apparente gentillesse, il y a souvent la peur de perdre, la peur du rejet et la peur de la critique.
Or pour fonder des relations satisfaisantes et durables, nous ne pouvons pas faire l’économie de la vérité et de l’authenticité.
5.4 Comment dire non
L’obéissance ne crée pas des être responsables mais des automates.  Savoir dire non est au cœur de 4 valeurs essentielles : le respect (de l’autre et de soi), l’autonomie, la responsabilité et la force.
Entrainez-vous à dire non dans des situations faciles pour pouvoir ensuite y arriver dans des situations plus difficiles.
Dire non d’une façon constructive et créative, c’est également dire oui à quelque chose d’autre. Et c’est également développer sa capacité à entendre le non de l’autre sans le prendre de façon personnelle.
5.5 La peur du conflit
Derrière la peur du conflit se trouve un besoin de sécurité affective : “suis-je encore aimable si je ne suis pas d’accord ?”. Mais le conflit est également une formidable opportunité d’évolution.
5.6 Comment vivre la colère ?
Exprimer ou entendre la colère peut sembler difficile. La colère est pourtant un formidable signal d’alarme sur notre tableau de bord intérieur, le signe qu’il faut nous mettre aux “soins intensifs” de notre propre écoute. Et enterrer ses colères, c’est véritablement s’assoir sur un champ de mines.
Alors un jour ça pète, et ça se transforme en agression sur quelqu’un.

La colère

Prendre soin de ses colères consiste alors à :
1 – Nous taire plutôt qu’exploser. Car si nous explosons à la figure de l’autre, l’agressé ne pourra pas bien nous entendre.
2 – Accueillir toute notre colère. Accepter la violence qui est en nous sert d’exutoire : il faut être capable de bien la regarder en face avec ses images et ses fantasmes.
3 – Identifier le(s) besoin(s) insatisfait(s).
4- Identifier les nouveaux sentiments qui peuvent se manifester. Derrière cette colère, il peut y avoir la fatigue d’une situation, et derrière cette fatigue un besoin de changement.
5 – Dire notre colère. Idéalement, vous pouvez  l’exprimer seulement lorsque la tension est relâchée.
Pour être capable d’écouter la colère d’autrui, essayez de rester patient et de pratiquer l’empathie.

6 – Renseignez-vous mutuellement et partagez vos valeurs

6.1 – Il faut, tu dois, c’est comme ça, j’ai pas le choix, j’ai pas le temps
Ce langage déresponsabilisant anesthésie la conscience et vous transforme en robot. Demandez-vous quelles valeurs vos vieux “il faut” servent. La contrainte est inconfortable, mais familière. Remettre en cause son sens du devoir et ses habitudes, agir par choix et par élan du cœur peut faire peur. Pourtant, la vie se trouve ici même dans ces enthousiasmes.
Par ailleurs, regardez à quoi et à qui vous consacrez votre temps et votre énergie. Ce sont d’excellents indicateurs de vos priorités, de vos choix et des besoins que vous décidez de satisfaire. Bien souvent hélas, la priorité est donnée à l’intendance plutôt qu’à écouter les membres de sa famille.
6.2 – Un sens à sa vie
Nous avons besoin de connaitre le sens de notre vie, sa direction et sa signification. Si nous ne prenons pas soin de notre besoin de nous sentir pleinement vivant, nous risquons de le combler d’une façon destructrice.
6.3 – Punitions et sanctions
Le vieux système punition / récompense ne créé pas de sécurité intérieure et de confiance en soi. Il ne fonctionne pas mieux pour l’éducation des enfants qu’au sein des entreprises. Ce système fait appel à la peur et la culpabilité au lieu de faire appel à l’enthousiasme et l’adhésion. Bien sûr, la fermeté est parfois nécessaire. Mais ne peut-on pas être fort sans être agressif ?

7 – La méthode

Essayez d’être présent à vous-même sans jugement 3 minutes 3 fois par jour. Posez-vous alors cette question : “y a-t’il quelqu’un à l’intérieur ?”
Soyez également reconnaissants et exprimez cette gratitude pour tous vos besoins comblés. La gratitude est la vitamine de la relation !

Epilogue : jardinez la paix

La violence n’est pas l’expression de notre nature, mais celle de la frustration de notre nature. Elle exprime nos besoins non reconnus ou non satisfaits.

La paix

La communication consciente et non violente est un mode de résolution des conflits qui permet de nous déprogrammer du vieux système de la violence.
Car la violence et la non-communication ne sont pas un grand problème, mais 7 milliards de petits problèmes !
Il n’y aura pas de paix dans le monde tant que l’homme ne prendra pas soin chaque jour de cultiver sa paix intérieure. Cette paix se propagera ensuite par rayonnement car la paix, c’est contagieux !

Conclusion

Ce livre est à mon avis une nécessité pour tous les “trop gentils” du monde qui sont déconnectés de leurs émotions. Pour avoir déjà fait mon chemin vers pas mal de principes expliqués dans l’ouvrage, je témoigne que ce livre ne peut qu’être ré-équilibrant pour le lecteur, dans une culture qui pousse à se couper de soi-même. Il bouleversera à coup sûr le lecteur qui tiendra ici son premier livre de développement personnel et sera un précieux guide pour les autres.
Au terme de ce livre, il y a la joie d’être plus connecté aux autres et à soi-même et le bonheur de se sentir plus ouvert. Un programme qui me touche car je me retrouve dans le sujet favori de mon blog Le Bonheur pour les nuls.
Points forts
  • Le livre est truffé d’exemples concrets et de témoignages personnels  qui illustrent et argumentent les propos de Thomas D’Ansembourg.
  • L’enseignement est très pragmatique, clair et accessible à tous.
  • C’est une mine d’or qui regorge de beaucoup de bons conseils à lire, à relire… et surtout à appliquer !
Points faibles
  • L’ouvrage a 10 ans : les lecteurs assidus de livres de développement personnel pourront avoir déjà lus certains des concepts ailleurs.
  • Les idées sont présentées d’une façon un peu brouillonne.
  • L’ouvrage brille plus sur le fond plus que sur la forme : le style est très correct mais pas exceptionnel.

Ce qu'il faut savoir avant de mourir


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Phrase résumée de “Ce qu’il faut savoir avant de mourir”: Le voyage de la vie ne se fait qu’une seule foi : pourquoi n’écouterions-nous pas ceux qui ont déjà fait ce voyage et qui peuvent nous enseigner ce qu’ils ont appris?
De John Izzo, 2009, 235 pages.

Chronique et résumé de “Ce qu’il faut savoir avant de mourir”

Ce livre est basé sur une série télévisuelle que l’auteur a conçue qui est intitulée : « Les cinq perles de sagesse qu’il faut connaître avant de mourir »

Prologue

L’auteur a écrit ce livre car il a cherché toute sa vie en quoi consiste une vie bien remplie et significative. Très jeune déjà, il voulait connaître les perles de sagesse qui lui permettraient de bien vivre et de mourir heureux.
Son père est décédé à l’âge de 36 ans lorsqu’il avait 8 ans et pour cette raison, cette quête lui est apparue encore plus urgente. La vie peut être courte et nous ne savons jamais combien de temps il nous reste pour découvrir les perles de sagesse du bonheur.
Tôt dans sa vie, il a eu le privilège de passer du temps avec des gens mourants et d’observer que ces individus avaient des façons bien différentes de mourir. Certaines personnes terminaient leur vie avec un grand sentiment de satisfaction et peu de regrets. D’autres mouraient dans l’amertume ou habités d’une triste résignation en pensant à la vie qui aurait pu être la leur. Au début de la vingtaine, il a entrepris de comprendre ce qui distinguait ces deux groupes de gens.
Il y a de nombreuses années, une femme d’un certain âge appelée Margaret lui a raconté qu’elle avait essayé de vivre toute sa vie en songeant à "une vieille femme assise dans une berceuse sur sa véranda". Elle lui a dit que chaque fois qu’elle devait prendre une décision, elle imaginait qu’elle était cette vieille femme qui sur sa véranda, se remémorant sa vie. Elle demandait alors à cette vieille femme de la conseiller sur la voie qu’elle devait emprunter.
Une idée à commencer a germer dans l’esprit de l’auteur. Se pouvait-il qu’à la fin de notre vie, nous découvrions des choses dont nous aurions pu grandement tirer profit si nous en avions été conscients plus tôt?
Il a donc interviewé 235 personnes âgées de 59 ans à 105 ans. Du coiffeur du village au professeur, du propriétaire d’entreprise à l’écrivain, du prêtre au poète, du survivant de l’holocauste au chef aborigène, du musulman à l’hindou, du bouddhiste aux chrétiens… ils ont cherché à avoir la réponse à différentes questions dont la plus importante : que devons-nous savoir à propos de la vie avant de mourir?
Voici l’un des aspects les plus profonds que l’auteur et son équipe ont appris avec clarté : malgré les nombreuses différences qui caractérisaient ces gens (l’âge, la religion, la culture, la profession, l’éducation, le statut économique), ils partageaient tous les mêmes perles de sagesse d’une vie bien remplie. Il semble que ce qui compte vraiment passe outre les frontières qui, comme nous le croyons souvent nous séparent les uns les autres, comme la religion, la race ou le statut social.
Ce livre est fondé sur une unique prémisse : il n’est pas nécessaire d’attendre d’être vieux pour devenir sage. On peut découvrir les perles de sagesse de la vie à n’importe quel âge et plus tôt nous le faisons, plus notre vie sera épanouie.

Chapitre 1 : Pourquoi certaines personnes trouvent-elles un sens à la vie et meurent-elles heureuses?


"En face du vrai bonheur, les richesses valent l’ombre d’une fumée" – Sophocle
Pour vivre avec sagesse, nous devons reconnaître qu’il existe deux vérités fondamentales dans la vie de tout être humain. Le première c’est que la durée de notre vie est limitée et indéterminée, elle peut durer 100 ans ou 30. La seconde, c’est que pendant ce laps de temps nous avons un choix pratiquement illimité de moyens d’utiliser ce temps, et ce sont ces choix qui définissent finalement notre vie. Nous ne naissons pas avec un manuel d’instructions, et l’horloge commence à faire tic-tac dès notre arrivée dans ce monde.
La connaissance versus la sagesse
Pour jouir pleinement de cette vie, il faut davantage de sagesse que de connaissances. La sagesse est différente et fondamentalement plus importante que la connaissance. Nous vivons à une époque où les connaissances (le nombre de faits) doublent tous les 6 mois alors que la sagesse est rare. La connaissance est l’habilité à reconnaître ce qui a de l’importance et ce qui n’en a pas. Tant que nous ne découvrons pas ce qui compte, le véritable sens de la vie nous échappe.
Les êtres humains ne meurent pas tous de la même façon. Certaines personnes meurent après avoir connu une vie guidée par un but profond et avec peu de regrets. Ces personnes parviennent au crépuscule de leur vie avec le sentiment intime d’avoir pleinement vécu. D’autres meurent dans l’amertume car elles sont passées à côté de ce qui compte vraiment.
Les deux choses que nous souhaitons par-dessus tout : Trouver le bonheur et un sens à notre vie!!
Par "trouver le bonheur" je veux dire que chaque être humain souhaite faire l’expérience de la joie et d’un profond sentiment de satisfaction. Mais le bonheur n’est pas assez pour nous, êtres humains. Je crois que nous voulons aussi découvrir le sens de la vie.
Nous voulons plus que tout savoir que notre présence ici-bas est importante : trouver une raison d’être vivant.
Ces perles de sagesse sont-elles vraiment mystérieuses?
Pendant les entrevues que l’auteur a réalisées, il a constaté que les gens heureux de par leur façon de vivre, connaissaient tous ces perles de sagesse.
Toutefois, il ne suffit pas de connaître ces perles de sagesse. Nous connaissons tous des choses que nous ne mettons pas en pratique : l’exercice est bon pour nous, une alimentation équilibrée est un gage de bonne santé, le tabagisme est néfaste, les relations sont plus importantes que les biens matériels…
Ces gens les connaissent toutes, mais plus important encore, ils les mettent en pratique.

Chapitre 2 Pourquoi j’ai parlé de la vie au coiffeur du village?

"Par trois méthodes, nous pouvons apprendre la sagesse : d’abord, par la réflexion, qui est la plus noble ; en second lieu, par l’expérience, qui est la plus amère ; et troisièmement, par l’imitation, qui est la plus facile." – Confucius
La vie est similaire à un voyage. Nous ne faisons le voyage de la vie qu’une seule fois, du moins sous cette forme. Il y a autant de gens qui regrettent leur voyage que de gens qui en gardent un souvenir imbibé de bonheur.
Comment nous avons sélectionné ces personnes sages?
À partir de 15 000 personnes, 235 ont été sélectionnés parmi les plus sages. Une série de questions leur a été posé dont : « Qu’est qui apporte le bonheur? Qu’est qui donne un sens à la vie? Qu’est qui est une perte de temps? Que feriez-vous différemment si vous pouviez recommencer vote vie? Quelles sont vos perles de sagesse, et comment les mettez-vous en pratique quotidiennement? Quels sont les principaux moments décisifs qui ont donné une nouvelle orientation à votre vie? Comment percevez-vous la mort? »
Nos aînés sont précieux
Dans notre société, il n’est pas très courant que l’on se tourne vers nos aînés pour modeler notre vie. Notre culture est axée sur la jeunesse et nous accordons une grande valeur à ce qui est nouveau et actuel.
L’auteur a eu le privilège de passer beaucoup de temps auprès de plusieurs tribus en Tanzanie. C’est en côtoyant ces gens qui honorent leurs aînés qu’il a eu l’idée de ce projet. Dans l’une de ces tribus, un individu est admis au conseil des aînés à l’âge de 50 ans.
Ils se préparent toute leur vie à faire partie de ce conseil, un groupe qui prend les décisions importantes pour la tribu.
Le groupe de 15 hommes qui accompagnait l’auteur, pour la plupart dans la cinquantaine, a expliqué avec un certain embarras qu’ils n’avaient pas vraiment de conseil d’aînés ; que dans notre société, les personnes âgées étaient souvent placées dans des maisons de repos ou ils vivaient isolées de la population la plus jeune. Ils leur ont expliqué que nous vivions dans une société qui valorisait davantage la jeunesse que la vieillesse.
Les aînés de cette tribu ont manifesté leur consternation : comment cela était possible! Après s’être consultés, ils ont fortement recommandé au groupe de retourner chez eux, de former un conseil d’aînés et de « se faire entendre de la jeunesse ».
Pourquoi avoir choisi des gens de plus de 60 ans ?
Au fur et à mesure des entretiens, nous nous sommes rendu compte que c’est vers l’âge de 60 ans que les gens commencent à examiner leur vie en rétrospective.

Chapitre 3 : La première perle de sagesse : demeurez fidèle à vous même et vivez en étant animé d’une intention

Ce qui distingue ceux qui vivent bien et meurent heureux de la majorité d’entre nous, c’est qu’ils se demandent constamment s’ils mènent la vie qu’ils souhaitent, et ils écoutent leur cœur pour trouver la réponse à la question.
Choisissez de vivre éveillé
A moins de continuellement réfléchir à votre vie pour vous assurer de ne pas dévier de votre trajectoire, il y a de fortes chances que vous vous retrouviez en train de vivre la vie de quelqu’un d’autre, ce qui veut dire que vous réaliserez à la fin de votre vie que vous avez suivi une vie qui n’était pas la vôtre…
Les 3 questions qui comptent vraiment
Mais comment vivre en demeurant fidèle à soi même ?
Le secret consiste à vivre en étant animé d’une intention, à se poser systématiquement et régulièrement trois questions cruciales :
"Est-ce que j’écoute mon cœur et est-ce que je suis fidèle à moi même?"
"Ma vie est-elle axée sur ce qui compte vraiment pour moi?"
"Suis-je la personne que je veux être dans ce monde?"
Votre vie est-elle bien ciblée?
Dans la bible le mot "pêché" vient d’un mot de l’ancien grec appartenant au vocabulaire du tir à l’arc. Littéralement, le mot signifie "manquer sa cible", comme la flèche qui n’atteint pas son but visé. Le plus grand péché consiste à rater la cible qui est représentée par ce que vous voulez que soit votre vie.
Le grand-père de l’auteur était l’un des aînés les plus sages à faire partie de sa vie. Il avait l’habitude de parler d’une "bonne fatigue" à la fin d’une journée donnée, en opposition à ce qu’il appelle une "mauvaise fatigue". Il lui a dit qu’une "bonne fatigue" résultait d’une vie axée sur les choses qui comptent vraiment pour nous.
Les gens heureux savent ce qui leur apporte le bonheur et en font systématiquement une priorité.
Trouvez une destinée
Écouter son cœur désigne plusieurs choses : c’est faire un travail qui répond à nos intérêts les plus chers ; c’est demeurer fidèle à soi même dans la vie que l’on a choisie (et demeurer honnête vis-à-vis de ce que l’on veut) ; c’est prendre le temps d’écouter la petite voix intérieure qui nous dit que nous avons raté la cible que représentent nos désirs les plus intimes.
Écouter son cœur c’est trouver une activité pendant laquelle on perd la notion du temps!!
Il faut du courage pour écouter son cœur
Pour écouter son cœur, il faut parfois faire taire d’autres voix qui nous incitent à poursuivre d’autres rêves. Ron, qui était septuagénaire au moment de notre rencontre, avait grandi dans une famille où la médecine était la profession de prédilection. Son oncle avait été un médecin respecté dans la communauté, et lorsque Ron lui aussi opté pour la médecine, sa famille et ses amis ont applaudi sa décision. Juste avant de rentrer à l’école de médecine, il est allé consulter un illustre chiropraticien en tant que patient.
Pendant le traitement, il a découvert une discipline qui mise sur le pouvoir de régénération naturelle du corps, une discipline qui prône la valeur du toucher, ce qu’il a intuitivement trouvé attrayant. Voici les paroles et les pensées de Ron : « J’ai aussitôt été attiré par cette profession, et je savais que si elle plaisait tant à mon âme, alors j’écouterais mon cœur en la choisissant. Mais la médecine chiropratique était encore auréolée de mystère pour de nombreuses personnes à cette époque, et lorsque j’ai annoncé mon intention de m’engager sur cette voie, mes amis ne se sont pas gênés pour me donner leur avis. Ils ont dit : "Alors, tu veux devenir un de ces charlatans, maintenant ? " Mais je savais que c’était ma voie et que je ne devais pas prêter attention à leurs remarques».
Demeurer fidèle à soi même, c’est écouter cette voix qui nous appelle même si les autres ne peuvent l’entendre.
Voici 4 questions à se poser chaque semaine qui vous aideront à intégrer cette perle de sagesse dans votre vie:
"Est-ce que cette semaine ou cette journée a été satisfaisante?
"Cette semaine ai-je été le genre de personne que je veux être?
"Est-ce que j’écoute mon cœur en ce moment?
"Comment est ce que je veux vivre cette perle de sagesse plus intensément la semaine prochaine?"

Chapitre 4 : La deuxième perle de sagesse : Ne laissez aucun regret derrière vous.

Les larmes les plus amères que l’on verse sur les tombes viennent des mots que l’on n’a pas dits, des choses que l’on n’a pas faites – Harriet Beecher Stowe
Le regret est sans doute ce que nous craignons le plus ; nous ne voulons pas examiner notre vie et souhaiter avoir fait les choses autrement. D’après ce que l’auteur a appris au cours des 30 dernières années, ce qui a été validé par ces entrevues, la mort n’est pas ce que nous craignons le plus. Lorsque nous avons vécu pleinement et accompli ce que nous espérions accomplir, nous pouvons accepter la mort avec grâce. Ce que nous craignons le plus, c’est de ne pas avoir vécu au maximum, d’arriver au crépuscule de notre vie et d’avoir à prononcer ces mots : "J’aurai dû…"
A la fin de notre vie, nous ne regrettons pas les risques que nous avons pris, même s’ils n’ont pas donné les résultats escomptés. Personne ne dit regretter d’avoir tenté quelque chose et d’avoir échoué. Au contraire, la majorité des gens disent ne pas avoir pris assez de risques.
L’échec n’est pas le regret qui hante la majorité des gens ; c’est plutôt le fait d’avoir choisi de ne pas risquer d’échouer
On ne peut pas garantir le succès, mais nous pouvons garantir l’échec en choisissant de ne rien tenter.
Pour connaître une vie exempte de regrets, il faut prendre davantage de risques.
Chaque fois que nous optons pour la sécurité, nous nous éloignons un peu plus de notre moi véritable. Chaque fois que nous choisissons de ne pas tendre vers ce que nous voulons, nous plantons les grains de futurs regrets.
Pendant 50 ans, le Dr IZZO a travaillé avec beaucoup de grands preneurs de décisions. Il a découvert que, pour de nombreuses personnes âgées, le plus grand regret qu’elles puissent avoir à leur fin de vie, c’est de ne pas avoir concrétisé leurs rêves, de ne pas avoir tenté leur chance. Les gens regrettent ce qu’ils n’ont pas fait, beaucoup plus vite que ce qu’ils ont fait. Leur plus grand regret à la fin de leur vie, c’est d’avoir opté pour la sécurité et de ne pas avoir fait d’erreurs.
Le secret de l’absence de regrets
Lorsque j’ai demandé à ce vieil homme de quelle façon il avait pris des risques importants, il m’a dit : « Chaque fois que j’évaluais un risque, je commençais par imaginer tout ce que cela pourrait m’apporter de bon. J’échafaudais tout ce qui deviendrait réalité si je réussissais. Et puis, je pensais au pire qui pourrait m’arriver. Je me demandais si j’arriverai à surmonter l’épreuve et je répondais à chaque fois par l’affirmative ».
Un grand nombre d’entre nous vit en faisant le contraire. Lorsqu’un risque se présente, nous imaginons le pire et c’est cette image que nous gardons sous les yeux…
Choisissez la voie qui donnera la meilleure histoire
L’année dernière l’auteur s’est vu offert la possibilité de passer un mois en Afrique de l’Est avec 15 autres hommes d’environ 50 ans afin d’y rencontrer les aînés de diverses tribus et de camper dans la nature sauvage. C’était un rêve qui pouvait soudain devenir réalité, mais c’était aussi l’époque de l’année où il était le plus occupé et ce voyage l’obligerait à remettre à plus tard de nombreuses tâches. Mais cette fois, il a rendu visite au vieil homme sur sa véranda.
Il lui a dit : "Lorsque tu auras mon âge, l’argent que tu n’auras pas gagné pendant ce mois ne te manquera pas, et l’Afrique sera dans ton cœur." Le Dr a fait ce voyage, il a découvert plusieurs cultures fascinantes, il a vu des paysages extraordinaires et sa famille lui a manqué ; ce qui lui a rappelé à quel point elle était importante pour lui. Pendant qu’il était en Tanzanie, il a parlé avec des aînés aborigènes et c’est là bas que l’idée de ce projet a germé. S’il s’était laissé arrêté par son emploi du temps "chargé", il serait passé à côté de l’une des expériences les plus importantes de sa vie…
Vivez comme si le temps était compté
Il se peut très bien qu’il nous reste que 6 mois à vivre et le fait de nous demander comment nous vivrions si le temps nous était compté nous remet sur la voie d’une vie sans regret.
Ne vous laissez pas ronger par les regrets
C’est peut-être le pas en avant que nous faisons après un échec qui détermine souvent le bonheur dans la vie.
Bien sûr, nous aurons toujours des obstacles à surmonter, et cela exigera souvent que nous prenions encore des risques. Nous devrons aimer encore après avoir été blessés ou ignorés. Nous devrons essayer encore après un échec ou un rejet.
Voici quatre questions qu’il convient de vous poser chaque semaine et qui vous aideront à intégrer ce secret à votre vie :
"Quels risques prendriez-vous si vous saviez qu’il ne vous reste plus qu’un an à vivre?
"Comment est-ce que je réagis actuellement aux revers que je subis dans ma vie?"
"Est-ce que j’ai agi selon mes convictions cette semaine?"
"Quel geste est ce que j’effectuerais dans ma vie dès maintenant si je surmontai ma peur et faisais preuve de courage?

Chapitre 5 : La 3ème perle de sagesse : Devenez amour

Une existence sans amour est une vie vide, sans but. – Léo Buscaglia-
Les centaines de conversations que nous avons eues ont clairement montré que l’amour, autant celui qu’on donne que celui qu’on reçoit, est la composante fondamentale d’une vie humaine heureuse et significative.
Il y a trois façons d’intégrer cette perle de sagesse:
– en choisissant de nous aimer nous-mêmes
– en choisissant de traiter avec amour les gens qui nous sont chers
– en choisissant de devenir amour dans toutes nos interactions.
Aimez-vous d’abord
Nous avons peu de contrôle sur l’amour que nous pouvons attendre des autres, par contre nous avons le contrôle total sur l’amour que nous pouvons offrir. Si nous devenons une personne aimante, les autres ne peuvent faire autrement que de nous aimer.
Les êtres humains ont en moyenne 45 000 à 55 000 pensées chaque jour, ce qui représente une phénoménale conversation intérieure. Nous nous parlons à nous même toute la journée. La majeure partie de nos pensées est anodine, mais un grand nombre d’entre elles influent grandement sur notre perception de soi.
Par exemple chaque fois que nous nous disons des choses telles que : "Je suis un perdant, je ne suis pas sympathique, je ne suis pas attirant, je ne suis pas un bon parent…" nous commettons des actes qui sapent notre amour de soi.
Il y a une merveilleuse légende dans la tradition Navajo. Un vieil homme dit à son petit fils qu’il a parfois l’impression qu’une bataille se déroule en lui. Il dit qu’il s’agit d’un combat entre deux loups. L’un représente le mal. C’est le loup en colère, de la culpabilité, du ressentiment, de l’infériorité, de la supériorité, de la peur de guérir, le corps et l’esprit, de la peur de réussir, de la peur d’explorer ce qui a été qualifié de vérité par autrui, de la peur de marcher dans les mocassins des autres et d’entrevoir leur réalité dans leurs yeux et leur cœur, et d’utiliser de vides excuses que notre cœur sait fausses. L’autre loup représente la bonté. C’est le loup de la joie, de la paix, de l’amour, de l’espoir, de la sérénité, de l’humilité de la gentillesse, de l’empathie, du soin que l’on apporte à ceux qui nous ont aidés même si leurs efforts n’ont pas été parfaits, du désir de se pardonner à soi-même et aux autres, et de comprendre que notre destin repose entre nos mains.
Le petit fils a réfléchi et a demandé : "Mais grand père, quel loup gagne la bataille?" Son grand-père a répondu : "Celui que je choisis de nourrir".
Faites de l’amour une priorité
Voilà la réflexion que s’est faite une des personnes interviewées : "J’ai consacré la majeure partie de ma vie à des objets. Les gens venaient toujours loin derrière dans mes priorités. Je constate maintenant que ma BMW ne me rend pas visite dans la maison de repos où j’habite."
Choisissez de poser un regard bienveillant sur les autres
Une étude réalisée par une grande université à démontrer que dans les foyers moyens, le ratio entre les messages négatifs et positifs est de 14 pour 1. Pour chaque commentaire positif que nous faisons à un membre de notre famille, nous en faisons près de 14 qui sont négatifs. Une étude similaire a démontré que l’un des points qui caractérisent les mariages durables et heureux est un ratio de 7 éléments positifs pour un élément négatif dans les communications entre époux.
Voici 4 questions qu’il convient de se poser  chaque semaine et qui vous aideront à intégrer cette perle de sagesse:
" Aujourd’hui, ai-je fait de la place dans ma vie pour mes amis, ma famille et mes relations?"
" Lequel de mes loups ai-je nourri aujourd’hui ou cette semaine?"
" Ai-je passé du temps avec des gens qui me remontent le moral?"
"Est-ce que j’ai planté des fleurs ou de mauvaises herbes dans mon esprit?"

Chapitre 6 : La 4ème perle de sagesse : Vivez le moment présent

Vivez chacun de vos jours comme si c’était le dernier ; vous finirez bien par avoir raison. – Léo Buscaglia –
L’un des commentaires les plus entendus au cours de ces entrevues est : "cela passe si vite".
Lorsqu’on est jeune, 60 ans nous semblent être une éternité, mais lorsqu’on a vécu 60 ans, on se rend compte qu’il ne s’agissait que d’un instant. Nous croyons tous que nous avons une éternité devant nous, mais nous nous rendons compte que ce n’est pas le cas.
Choisissez d’être présent en tout temps
Si nous voulons vivre pleinement, nous devons bannir le mot ENNUI de notre vocabulaire ; à tout instant, nous devons être tout simplement pleinement présents et tirer parti de tout ce que ce moment présent peut nous apporter.
Chaque jour est un don
Nous nous disons que nous serons heureux si… ou que nous serons heureux quand… Je ne dis pas qu’il faut planifier ou désirer des choses que nous n’avons pas encore accomplies ou expérimentées. Je dis plutôt que nous trouvons toujours le bonheur lorsque nous sommes capables de vivre dans le moment présent.
Vivez comme si vous admiriez votre dernier coucher de soleil
Au fil des ans, l’auteur a rencontré plusieurs personnes atteintes du cancer. Elles s’entendent généralement pour dire que, au moment du diagnostic, il se produit deux choses. Le temps ne semble plus avoir la même dimension. Soudain, il semble filer à toute vitesse. Et simultanément, il semble ralentir. Soudain, chaque instant et chaque jour sont chéris et vécus pleinement. Souvent, pour la première fois de leur vie, ces personnes savourent chaque instant. On comprend ainsi pourquoi, dans certains groupes de soutien, les patients cancéreux comparent leur maladie à "un don". Bien qu’il soit difficile d’imaginer que l’on puisse éprouver de la gratitude envers une maladie mortelle, c’est un don que de prendre conscience que chaque jour est infiniment précieux et devrait être vécu pleinement.
Il n’y a pas d’autres moments que le moment présent
Ressasser le passé, et surtout s’attarder sur nos regrets ne peut que dépouiller le moment présent de son aura de bonheur.
Comme l’a dit Léo Buscaglia : "L’inquiétude ne protège jamais des chagrins de demain, mais éclipse toujours la joie du moment présent!"
Voici 4 questions qu’il convient de vous poser et qui vous aideront à intégrer cette perle de sagesse à votre vie:
"Est-ce que j’ai pleinement apprécié tout ce que j’ai fait aujourd’hui?"
"Est-ce que j’ai profité de tous les plaisirs qui m’étaient offerts aujourd’hui?"
"Est-ce que je me suis surpris à dire : "Je serais heureux si…?"
"Est-ce que j’ai vécu le moment présent aujourd’hui?"

Chapitre 7 : La cinquième perle de sagesse : Donnez plus que vous ne recevez

Un individu ne commence à vivre que lorsqu’il s’élève au-dessus des limites étroites de ses préoccupations individuelles pour embrasser celles beaucoup plus vastes de l’humanité tout entière. – Martin Luther King –
Des funérailles qui durent 10 minutes ou 10 heures
Les gens qui ont été interrogés répétaient souvent que ce qui compte vraiment dans la vie, c’est ce que nous laissons derrière nous, c’est la différence que nous avons faite dans le monde.
Les gens heureux sont toujours des donneurs, et non des preneurs. Ils ne sont peut être pas aussi désintéressés que mère Théresa, mais ils ont découvert que plus nous donnons, plus nous connaissons un grand bonheur.
Demandez à la vie ce qu’elle attend de vous
Victor Frankl, un psychothérapeute juif, a été emprisonné dans un camp de concentration nazi de 1942 à 1945. Il a raconté son expérience dans un livre intitulé "découvrir un sens à la vie avec la logothérapie". L’une des importantes sections du livre traite de la question du suicide.
Mr Frankl raconte que de nombreux prisonniers songeaient au suicide, ce qui n’a rien d’étonnant étant donné qu’ils avaient tous été brimés, privés de leur liberté, de leur vie, de leur foyer, de leur famille et de leur dignité. Il a constaté que l’on ne peut pas convaincre quelqu’un de demeurer en vie en lui disant que le monde a quelque chose à lui apporter, qu’un certain bonheur l’attend dans l’avenir. Cependant, si on arrive à aider un individu à voir que le monde attend quelque chose de lui, à lui faire comprendre qu’il peut faire le bien autour de lui, il choisit presque toujours la vie. Victor Frankl a conclu que les gens qui savent ce que le monde attend d’eux ne mettent jamais fin à leurs jours.
L’ultime tâche dans la vie : se perdre soi-même
Pendant ces mois où l’auteur a écouté parler ces gens de plus de 60 ans, il a peu à peu pris conscience que nous vivons dans un monde emprunté. Chaque génération "emprunte" le monde de celle qui l’a précédée et l’administre avant de céder à la génération suivante.
Ralph, un sexagénaire, a été élu chef de tribu autochtone de l’île de Vancouver dans l’ouest du Canada. Il n’a pas hérité de ce titre ; il a été choisi par son peuple à cause de ses qualités personnelles. Il a raconté une très belle histoire à propos d’une expérience qu’il a vécue alors qu’il était adolescent.
"Nous vivons sur la côte de l’océan Pacifique et assistions chaque année à la grande migration du saumon. Nous attendions toujours avec impatience la saison de la pêche, car nous avions besoin de ce poisson pour nous nourrir durant l’hiver. Une année, mes deux frères adolescents et moi sommes montés à bord du bateau avec mon père, tôt le matin. Le saumon était si abondant qu’il ne nous a fallu que quelques heures pour remplir l’embarcation. Mes frères et moi étions très excités et nous avions hâte de rentrer, de débarquer le poisson et de reprendre la mer pour en capturer davantage."
Le chef Ralph a poursuivi : "Lorsque nous avons annoncé à mon père que nous étions prêts à repartir, il a dit : "Non, c’est terminé." Nous lui avons demandé pourquoi. Nous savions qu’il y avait encore beaucoup de poissons, mais mon père a dit : "Non, nous en avons assez. Nous devons en laisser pour les autres." Nous avons donc passé les jours suivants à aider les autres membres de la tribu à réparer leurs filets afin que, eux aussi, ils en aient assez. Voilà ce dont je me souviens."
Ces adolescents illustrent tellement bien ce que nous croyons être vrais quand nous sommes jeunes. Nous voulons capturer le plus de poissons possible. Nous croyons que le bonheur réside dans le nombre d’expériences que nous vivons ou de biens que nous accumulons. Plus tard, souvent trop tard, nous découvrons que l’amour, l’altruisme et les relations avec le monde sont la véritable nourriture de l’âme humaine. Le père de Ralph savait que la leçon la plus importante qu’il pouvait donner à ses fils n’avait pas trait aux techniques de pêche, mais au fait que donner est le plus grand plaisir que puisse connaître un être humain.
Cessez de vous apitoyer sur votre sort
Les gens les plus heureux qui ont été interviewés avaient appris à se soucier du sort du monde, alors que les gens les plus malheureux continuaient à s’apitoyer sur leur propre sort.
Voici 4 questions à vous poser chaque semaine et qui aideront à intégrer cette perle de sagesse dans votre vie :
Cette semaine, ai-je contribué, même avec un petit geste, à faire de ce monde un meilleur endroit où vivre?
Ai-je été gentil, généreux et charitable cette semaine?
Cette semaine, me suis-je davantage soucié des besoins de ma "petite personne" que de ceux de mon "moi plus grand"?
De quelle façon est-ce que je souhaite mieux intégrer cette perle de sagesse?

Chapitre 8 : Savoir et agir (la mise en pratique des perles de sagesse)

Le problème avec le sens commun, c’est qu’il n’a rien de commun – Mark Twain –
Ce n’est pas savoir qui est le problème
Pensez à toutes ces connaissances que nous avons et que nous ne mettons jamais en pratique. Nous savons que la cigarette peut nous tuer, tout comme le manque d’exercice, de mauvaises habitudes alimentaires et le stress. Nous savons que les relations interpersonnelles sont importantes et souvent fragiles, mais cela ne nous empêche pas de les négliger fréquemment. Nous savons que l’argent ne fait pas le bonheur, que la vie est courte et que les pensées négatives et destructrices peuvent miner le bonheur.
Nous savons tant de choses, mais ce n’est pas savoir qui est le problème… c’est l’inaction qui est un problème…
L’apprentissage naturel : comment apporter des changements dans votre vie?
Les êtres humains apprennent naturellement en observant, en écoutant et en expérimentant. Cette acquisition précoce du langage n’est pas le fruit d’un enseignement formel, nous observons plutôt nos parents appeler les choses par leur nom. Nous les écoutons parler entre eux et apprenons comment les mots sont agencés. Avec seulement quelques petites rectifications, nous apprenons le vocabulaire et puis nous mettons ces mots ensemble pour former des phrases.
Si la prise de conscience est la 1ère étape du processus d’apprentissage naturel, alors nous pouvons dire que nous agissons en fonction de ce que nous savons. Cette idée toute simple peut avoir une grande influence sur la façon dont nous apportons des changements dans notre vie. Nous devenons ce à quoi nous prêtons attention. Plus nous entretenons quelque chose dans notre conscience, plus nous avons tendance à agir en fonction de cette connaissance.
Ce à quoi nous prêtons attention grandit
Nous pouvons tous connaître une vie mieux remplie si nous réfléchissons davantage. Il suffit de prendre le temps chaque semaine de répondre à une série de questions portant sur les 5 perles de sagesse.
L’union fait la force
Les moines chrétiens ont un dicton : "Restez dans votre cellule et elle vous enseignera tout." Souvent c’est lorsque nous prenons le temps de réfléchir que nous arrivons à déterminer ce que nous devons faire. Les réponses se trouvent en nous. L’écoute est une discipline essentielle. Nous n’avons qu’une vie, en prenant le temps de réfléchir et d’écouter, nous empêchons notre vie de dériver loin de nos intentions.
Quels sont les rituels dans votre vie?
Fais attention à tes pensées car elles deviennent tes mots. Fais attention à tes mots car ils deviennent tes actions. Fais attention à tes actions car elles deviennent tes habitudes. Fais attention à tes habitudes car elles deviennent ton caractère. Et ton caractère devient ton destin.
L’action sans vision n’est qu’une perte de temps, la vision sans action n’est qu’une rêverie…

Chapitre 9 : Une dernière leçon : Il n’est jamais trop tard pour vivre selon ces perles de sagesse.

Le plus important n’est pas le moment de la découverte des perles de sagesse, mais la découverte elle-même. Peu importe l’âge que nous avons, ou les erreurs que nous avons commises, lorsque nous vivons selon les perles de sagesse, notre vie commence à changer.
Pour terminer voici un proverbe chinois : "Le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a 20 ans, mais aujourd’hui c’est presque aussi bien."

Conclusion de Guillaume du blog _5423c6e5_

Ce livre est extraordinaire, il m’a marqué à jamais. J’ai malheureusement perdu mes grands-parents très tôt, je n’ai donc pas eu le temps de profiter de leur sagesse. Cet ouvrage m’a offert un concentré de plus de 200 personnes sages de 60 ans ou plus. Certaines perles de sagesse font déjà partie de ma vie, mais cette lecture m’a vraiment conforté dans certains de mes choix de vie comme, être entrepreneur, s’écouter soi plutôt que les autres…
Les anciens insistent principalement sur 2 aspects, prendre des risques car si on n’en prend pas on aura des regrets toute sa vie et le deuxième aspect est s’écouter, écouter la petite voix qui est au fond de nous. Cela a agi comme un déclic pour moi, j’ai compris que ma petite voix me disait depuis un moment : « Guillaume, arrête de travailler autant, tu oublies les choses essentielles de la vie que sont la famille, l’amour, les amis… »
Cet ouvrage a donc été déterminant dans mon dernier choix de vie à savoir stopper mon activité qui me rapportait plus ou moins 10 000€/mois. Je suis donc en train de prendre un autre chemin pour vivre la vie à laquelle j’aspire.
Qu’est que ce livre peut apporter aux lecteurs ?
Je pense sincèrement que tout le monde devrait lire ce livre. Il est tellement rempli de sagesse que chacun peut y trouver de quoi se poser les bonnes questions. Les questions qui forcent à faire son introspection pour savoir si vous viviez la vie que vous souhaitez.
De plus si vous avez encore vos grands-parents, je suis sur que vous aurez une vision différente de vos ainés. Vous passerez surement plus de temps à leur poser des questions et à les écouter, ils ont certainement eux aussi des perles de sagesse à vous transmettre…
Points forts :
  • Ce livre fait partie de mon TOP 2 des ouvrages que j’ai pu lire et qui font passer à l’action
  • Il m’a aidé à y voir plus clair sur des décisions que je devais prendre dans ma vie personnelle et professionnelle
  • Certaines histoires sont très émouvantes !!
  • Rapide à lire car très prenant
  • Il y a une foule de citations ou phrases inspirantes
Points faibles :
  • Quelques redondances sur certaines idées
  • J’aurai aimé lire un entretien entier

3 Kifs par jour

3-kifs-par-jour 

Phrase-résumée du livre : L’auteure nous fait partager les expériences qu’elle a vécues au cours d’une année ou elle a mis en application les cours de psychologie positive qu’elle a suivis, il se dégage de "3 kifs par jour" les principaux exercices et principes à mettre en œuvre pour être plus heureux : simples, concrets, efficaces, et validés par la science.

Chronique et résumé de "3 kifs par jour" :

Introduction

Après avoir suivi les cours de Tal Ben-Shahar (qui enseigne a l’université de Harvard) sur la psychologie positive, et après avoir perdu son emploi, Florence décide de revenir aux sources de cette science, lit, s’informe, participe aux recherches des laboratoires universitaires…
Elle nous fait partager les enseignements qu’elle a reçus de ces “facilitateurs de bonheur”, comme elle les appelle.
Qu’est-ce que la psychologie positive ?
« C’est l’étude scientifique des forces et des qualités qui permettent aux individus et aux communautés de s’épanouir ».
Qu’il ne faut pas confondre avec la pensée positive :
Elle est fondée sur des expériences scientifiques, qui sont donc reproductibles,
– La psychologie positive admet que tout n’est pas rose, qu’il est sain d’éprouver dans certaines situations des émotions négatives et de faire preuve de réalisme,
– Notre côté obscur et notre côté lumineux vivent en parfaite complémentarité, l’un ne peut pas effacer l’autre.
« Les gens heureux sont plus sociables et énergiques, plus charitables et coopératifs, plus appréciés que les autres, plus flexibles, ingénieux et productifs, de meilleurs leaders et négociateurs, plus résilients face à la vie,en meilleure santé, gagnent plus d’argent, et vivent plus longtemps » nous dit Sonja Lyubomirsky qui fait partie de ses chercheurs en psychologie positive .
AVEZ-VOUS ENVIE D’ÊTRE UN PEU PLUS HEUREUX ?
Si oui poursuivez votre lecture, mais sachez que le changement ne peut être que progressif, et sollicite conjointement la capacité de ressentir, d’agir, et de comprendre.

1. Apprendre à jouer avec ses cartes

Nous ne sommes pas tous égaux en matière de bonheur car nous n’avons pas tous les mêmes prédispositions génétiques en la matière, notre prédisposition au bonheur peut être forte, moyenne ou faible et est conditionnée par la longueur du gêne 5HTT.

[Les généticiens ont mis en évidence l’existence du gènes 5HTT et son rôle direct dans la façon nous nous appréhendons les évènements.Nos gènes vont par deux et le gène 5HTT existe en version longue et en version courte. Ceux qui ont les deux longs ont une prédisposition maximale pour le bonheur, ceux qui ont un long et un court ont une prédisposition moyenne, ceux qui ont les deux courts ont une prédisposition moindre. Ce gène intervient dans le transport de la sérotonine, qui est vulgairement appelée : hormone du bonheur ; elle a un effet antidépresseur entre autres. Voir cet article publié dans Science en 2003, et les détails complets de l’expérience (PDF, anglais)]
· Cette prédisposition compte pour 50% dans notre capacité à être heureux, 50% sur lesquels nous ne pouvons pas agir.
· Ensuite il y a les évènements extérieurs qui comptent pour 10% seulement. Gagner au loto ne vous apporterait que 10% de bonheur en plus. Votre travail, le temps dont vous disposez, la météo, vos biens, les vacances de rêves n’influent que peu sur votre bonheur.
· Et enfin les 40% restants sont liés à notre comportement, à notre façon de voir la vie et les évènements. Et c’est là que nous pouvons agir et c’est la que la psychologie positive propose d’intervenir.

Les idées fausses sur le bonheur

Je serais heureux quand… je serais riche, je serais mince, je serais reçu à mon examen…
Il faut que tout aille bien et comme nous l’avions envisagé pour être heureux. Or, nous pouvons nous adapter pour rendre une déception acceptable et caresser un autre projet. C’est notre capacité à rebondir. Se donner la permission d’échouer, d’être humain . Accepter de vivre des émotions négatives comme de la peine, du chagrin, de la déception permet de les passer plus vite pour retrouver un état de bien-être.

Mesurer son bonheur

Un questionnaire personnel de satisfaction à été mis au point par les laboratoires de recherche pour évaluer le bonheur d’une personne : consultable sur Track Your Happiness ( mais en anglais)

Le bonheur, ça conserve

Des expériences ont montré que les gens heureux présentent deux fois moins de risques de mourir prématurément ou de tomber malade.
Pour faire une étude sur la longévité, le milieu dans lequel évoluent les sujets doit être identique pour tous. Il a donc été choisi d’observer des nonnes dans un couvent (même régime, même activité, même rythme de vie, pas de tabac, pas d’alcool, pas d’enfants, pas d’amoureux, même finances…). À leur entrée dans les ordres les novices doivent écrire leur biographie. (Ces écrits ont été observés sans que les observateurs sachent quoi que ce soi de ces nonnes au moment de l’étude.) Grâce à ces biographies, il a été montré que les biographies les plus joyeuses, correspondaient à des nonnes qui ont vécu jusqu’à 85 ans et plus, la moitié de ce groupe à même vécu jusqu’à plus de 94 ans. Par contre, dans le groupe des sœurs qui ont décrit une vie moins enthousiasmante, seulement 1/3 ont atteint les 85 ans. Plus les émotions positives exprimées dans leur récit étaient nombreuses, plus elles avaient de chance de vivre longtemps.
Cette expérience à été menée dans d’autres lieux clos et les résultats furent similaires : à facteurs comparables, les gens heureux (ceux qui retiennent les émotions positives) présentent deux fois moins de risque de mourir prématurément ou de tomber malade.

C’est quoi finalement être heureux ?

D’après l’auteur : « Être amoureux de sa propre vie. En prendre soin, la chérir, l’honorer du meilleur de soi-même, en cultiver les qualités avec tendresse. Et ne pas convoiter celle du voisin. »
Vous trouverez à la fin de ce chapitre, dans le livre, un petit test pour évaluer votre bonheur

2. Choisir ses lunettes

“La vie est pleine de revers. le succès est déterminé par la façon dont nous les traitons” – Tal Ben-Shahar


clip_image004[4]Pour percevoir plus de bon autour de nous, nous pouvons utiliser notre capacité d’adaptation, notre confiance en nous, notre rapport à l’optimisme.

Nous sommes des animaux d’adaptation et d’imitation.

Le petit enfant apprend en imitant, et l’adulte adopte naturellement les modes de communications de son entourage(famille, travail,..). C’est un facteur d’appartenance.
– Nous sommes capables de nous adapter aux changements, aux évènements de la vie.
– Nous pouvons choisir notre point de vue, voir le verre à moitié plein ou a moitié vide. En s’entrainant à voir le côté positif des choses, on créée de nouvelles connexions neuronales en un mois, il est ensuite plus naturel de voir la vie de façon positive. L’auteure nous suggère de cesser l’intoxication médiatique, de noter le coté positif d’une situation de la journée, et au moment d’émettre une critique de se taire pour chercher le point positif.

Je m’ouvre aux bénéfices

Pour bénéficier des bonnes choses, il faut accepter de recevoir et même souhaiter recevoir.

La spirale du positif

Plus on perçoit d’émotions positives plus on s’ouvre à de nouvelles expériences et situations agréables. On devient plus créatif car nous produisons alors de nouvelles connexions entre nos idées.

Se faire confiance

Le professeur Stephen Kosslyn, professeur de psychologie à Harvard, a démontré que ce sont les mêmes neurones qui s’activent lorsque nous sommes en présence d’un objet ou lorsque nous l’imaginons. C’est ce qui explique l’effet placebo, je suis convaincu d’être soigné et je guéris. De nombreuses expériences montrent cette relation entre le corps et l’esprit.
Florence nous explique ainsi comment elle a réussi à marcher sur des braises, en préparant son esprit.
« Notre attitude face à un évènement a le pouvoir de le transformer ». Savoir que l’on est capable conduit à la réussite.

Devenir optimiste

Il a été montré que l’optimisme développe le système immunitaire, l’optimiste est en meilleure santé que le pessimiste. Il est aussi professionnellement plus performant.
· Pour amplifier son optimisme il est bon de se prendre en flagrant délit de pessimisme et de remettre les pendules à l’heure : Cesser alors de généraliser, passer alors de “je ne sais pas cuisiner” à “je cuisine des choses simples, mais bonnes” etc. Il faut rester précis et objectif. Il faut prendre en considération l’ensemble des facteurs qui ont amenés échecs ou déceptions, cela évite de se flageller, et permet de réajuster ce qui est de notre ressort pour une prochaine expérience. Imaginer ce qui peut être pire, et ainsi on peut replacer notre problème à sa juste place.Attention à ne pas utiliser son pessimisme pour éviter une situation ou une action. Ex : J’arrête mon régime parce que j’ai craqué sur un carré de chocolat.
Pris en flagrant délit de pessimisme il y a 3 questions principales à se poser pour retrouver son optimisme :
« Dans 1 an, est-ce que ça aura encore de l’importance ?
« Qu’est-ce que cet échec remet en cause chez moi ? Qui je suis ou la manière dont je m’y suis prise ? »
«  Est-ce entièrement de ma faute ou de mon ressort, ou d’autres facteurs sont-ils en cause : des ressources, des gens, le timing, le contexte ? »
· Les optimistes visent plus haut que les pessimistes, mais ils tombent aussi plus souvent. Les pessimistes se fixent de tout petits objectifs pour être sûr de les atteindre. Tout en restant réaliste, visez plus haut et vous verrez que vous vous remettrez facilement de vos chutes.
· Les gens heureux utilisent toujours une contrariété. Ils sont capables d’en extraire le meilleur pour poser un autre regard sur une même situation.
· Puis on peut raconter le meilleur de soi-même. Écrire ou exprimer ses aspirations, ses désirs, et croire en une possible réalisation, sans le poids des obstacles, amène de la légèreté et de la bonne humeur.

3. Connaitre sa monture

Il est préférable de développer ses qualités plutôt que de corriger ses défauts. On peut planter la graine de changement en se posant ces trois questions :
  • Qu’est-ce qui est important pour moi ?
  • Qu’est-ce qui m’est le plus agréable ?
  • Qu’elles sont mes forces ?

Apprendre à profiter du voyage

Tout d’abord il faut se fixer un objectif, et un objectif qui va nous amener du bien-être, de la satisfaction, non pas un objectif pour être reconnu ou avoir une récompense (un meilleur salaire, des félicitations…). Il peut-être tout simple (apprendre à tricoter par exemple). Puis il faut passer à l’action, mettre le pied à l’étrier pour commencer la ballade. Il est montré que le chemin est en lui-même la plus grande source de joie et de bonheur, plus que d’atteindre l’objectif final. Alors il faut profiter de tout ce qui se trouve sur la route lors de votre cheminement.

Filtrer ses objectifs et utiliser ses compétences

Dans “3 kifs par jour” vous trouverez un questionnaire pour déterminer et classer vos objectifs et l’ URL d’un site internet pour trouver et classer vos qualités.
Ensuite vous pouvez faire un petit exercice qui consiste à mettre en application consciemment, une de vos dix premières qualités, sur une semaine (ex : une semaine gentillesse, semaine suivante humour, etc.). On peut aussi nourrir ses qualités (voir des films drôles pour l’humour…) et lors d’une difficulté, écrire le problème et écrire avec lesquelles de nos compétences on va le résoudre.

Être imparfait

Il est indispensable d’accepter d’être faillible, vulnérable, incompétent…
Le perfectionniste se doit de tout réussir du premier coup. La peur de l’échec devient alors un frein considérable pour toute avancée, et la satisfaction est rarement au RDV.
Être imparfait n’est pas être brouillon et irresponsable, mais c’est faire de son mieux tout en acceptant les erreurs possibles pour apprendre. C’est simplement être plus réaliste.

4. Partager 3 kifs par jour

C’est quoi un kif ?

« C’est une situation ou un instant qui incite à remercier quelqu’un en particulier ou la vie en général ».
Partager avec d’autres trois kifs vécus dans la journée amène toutes sortes de bienfaits : détendent une situation, font oublier les désagréments d’une journée, ils participent à mieux se connaitre, nous entraine à cultiver et repérer les plaisirs et les moments de grâce de notre vie…

Les plaisirs

Le plaisir, c’est une caresse, un verre d’eau fraiche, une douche chaude…Tout le monde a déjà pu l’expérimenter et le reconnaitre. Pour l’amplifier il est bon de ne pas répéter trop souvent le même plaisir, manger son gâteau préféré tous les jours émoussera notre plaisir. Pour savourer cet instant, il est conseillé de l’enregistrer dans sa tête pour y repenser plus tard, partager ce que l’on éprouve, être attentif aux détails, ne pas réfléchir, simplement ressentir.

Les moments de grâce

Lors d’un moment de grâce, on est totalement absorbé dans l’activité, on est concentré, notre objectif est clair, on en a conscience quand il s’arrête, le temps s’arrête, l’activité produit un feed-back immédiat. Ces moments alimentent notre bonheur encore plus durablement que les plaisirs.

Remercier

Ce qui différencie un kif d’un plaisir ou d’un moment de grâce, c’est qu’on en éprouve de la reconnaissance.
Les gens qui éprouvent de la gratitude sont plus résilients et en meilleure santé.
La gratitude est très puissante, elle fait appel à la réflexion et à notre connexion aux autres. Elle suppose de porter notre attention sur les bienfaits de notre vie et non sur les empêchements.

Se muscler

Pour plus de bonheur et de kifs, on peut : écrire son journal de gratitude, son journal de kifs – il a été montré que cet exercice augmente l’estime de soi – écrire une lettre de gratitude pour quelqu’un et lui lire à haute voix, créer des situations qui déclenchent des kifs (fêtes, rituels…)

5. Se connecter

Nous avons besoin de relation avec les autres, et plus ou moins selon notre personnalité, pour nous sentir heureux.
Nous sommes plus heureux avec des amis, amis avec lesquels on peut parler de choses importantes, se confier, partager, offrir… Avoir des amis plutôt heureux, est encore plus enrichissant. Le nombre de 5 amis minimum est optimal pour notre bonheur.
On peut aussi partager et échanger avec des amis virtuels qui peuvent satisfaire à certains critères.
Se réjouir du succès des autres apporte aussi une source de bien-être.
Il y a les groupes (associations…)
Et bien sûr, il y a les relations familiales, notre tribu avec ses rituels, ses codes, son vocabulaire commun…et notre couple (tout un chapitre y est consacré).

6. Inventer ses rituels

Changer est possible. S’obliger pendant quelque temps à de nouvelles habitudes crée dans notre cerveau de nouvelles connexions en seulement 30 jours. Ces nouvelles habitudes deviendront donc naturelles.
Pour éviter la procrastination, il faut abandonner notre perfectionnisme tout en conservant nos ambitions. Le secret de la mise en marche est de commencer de nouvelles choses plutôt que d’arrêter quelque chose.
S’ensuit une liste de rituel possible pour commencer de nouvelles choses, prendre de nouvelles habitudes et donc amorcer le changement , le rituel étant un acte que l’on accomplit parce que l’on en a envie, ça n’est pas une obligation qui serait bien peu efficace et durable.
On peut donc ainsi :
· Utiliser des chocs émotionnels déjà vécus,
· Simuler une nouvelle situation pour la déclencher, le cerveau ne faisant pas la différence entre l’imaginaire et le réel,
· écrire son journal pour avancer, progresser,
· faire de l’exercice qui a des vertus antidépressives et améliore la mémoire,
· développer et utiliser la pleine conscience en méditant, ou en respirant, ou en vivant l’instant présent, ou en faisant du yoga…
· De nombreuses maladies sont aggravées par des facteurs psychologiques dont le stress. Deux personnes soumises à une même quantité de stress n’auront pas nécessairement les mêmes conséquences. Il semble que certaines personnes récupèrent mieux que d’autres : alors pour bien récupérer, il faut se détendre, se récréer suffisamment, s’offrir des pauses, des vacances, satisfaire son besoin de sommeil…
· Les expériences ont montré que le contact physique entre 2 personnes est un besoin essentiel. Le toucher provoque la sécrétion de substances comparables aux opiacés qui diminue le stress, diminue la douleur. C’est indispensable à notre développement. Alors, n’hésitez pas à prendre vos amis, votre conjoint, vos enfants dans vos bras.
· Ranger. Ne garder que le nécessaire simplifie le quotidien, ménage plus rapide, on ne cherche pas, on se sent mieux… Note d’Olivier : lisez l’article Esprit Zen – Comment ranger pour en savoir plus.
· Nous sommes de véritables éponges et tout compte autour de nous. Alors mieux vaut choisir ses amis, choisir des photos stimulantes ou relaxantes pour la déco, regarder des films en accord avec nos aspirations…
· Faire une seule chose à la fois. Faire 2 ou 3 choses à la fois fait perdre en performance (c’est prouvé) et entraine un surcroit de stress. Note d’Olivier : lisez l’article Comment ne PAS être Multitâches – Travaillez plus simplement et plus sainement pour aller plus loin.
· Prendre notre temps. Plus on accumule d’obligations et d’activités plus on s’éloigne de soi-même.
· Devenir curieux. La nouveauté et les défis sont deux clés du bonheur.
· Bien dépenser notre argent. L’accumulation de biens n’est pas une bonne piste, mieux vaut dépenser son argent pour les loisirs (stages divers, canne à pêche, vacances..)et se permettre de vivre des expériences agréables et enrichissantes.
· Se récompenser. Faire les choses pour soi même et non pour recevoir de la reconnaissance des autres. Je me suis ainsi offert une ballade cet après-midi après avoir bien travaillé.
· Cesser de procrastiner, de faire autre chose à la place de l’objectif que l’on s’est fixé, de remettre au lendemain, mais s’organiser pour passer à l’action : se forcer pour les 5 premières minutes d’activité, déclarer publiquement ses intentions, faire une liste et procéder par étapes, se récompenser et se récréer.

7. Aimer son maintenant

C’est être bien dans ses baskets, s’apprécier tel que l’on est, et apprécier ce qui nous entoure.
Être heureux demande de la détermination, de l’humilité, de l’innocence, de l’émerveillement, de l’enthousiasme… C’est un défi d’afficher ce visage dans notre société ou il vaut mieux avoir l’air détaché et invulnérable.
Apporter du bonheur aux autres nous rend heureux, et pour apporter du bonheur aux autres il faut être heureux soi-même.

Conclusion de Patricia

"3 kifs par jour" est un livre qui s’adresse à tous, débutants en développement personnel ou expert, chacun y trouvera son « bonheur ». Il est truffé d’exemples, s’appuie sur des expériences scientifiques parfois décrites, et permet une mise en œuvre facile pour quiconque souhaite être plus heureux. J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre et je souhaitais vraiment le faire partager avec le plus grand nombre. J’ai commencé à appliquer quelques exercices et je ne suis pas déçue. En famille nous partageons souvent nos kifs de la journée, mes enfants sont accros et nos liens s’en trouvent renforcés. J’ai commencé à écrire une lettre de gratitude à mon compagnon, je lui lirai pour son anniversaire, l’écrire ou même y penser me remplit d’amour et de bien-être, c’est bien utile quand je suis en colère contre lui. Je me suis rendue compte, en écrivant cet article, que j’ai vécu quelque moment de grâce fort sympathique. Je me remercie plus souvent aussi.
J’en perçois déjà les bénéfices : je suis plus assidue à mon travail, mieux organisée, je ne garde plus de rancune en cas de conflit, je me mets moins de pression en regardant plutôt ce que j’ai accompli plutôt que ce qui me reste à faire. Je me sens plus disponible… Et ça n’est qu’un début !
Je vous souhaite un heureux voyage vers vos objectifs.
Points forts :
  • Beaucoup d’exemples,
  • Très concret et pratique,
  • Facile à utiliser,
  • Plaisant et facile à lire,
Points faibles :
  • Un peu brouillon,
  • Titres de chapitres pas toujours explicites,
  • Peut-être parfois un peu trop de bavardage personnel.