samedi 19 août 2017

Ce qu'il faut savoir avant de mourir


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Phrase résumée de “Ce qu’il faut savoir avant de mourir”: Le voyage de la vie ne se fait qu’une seule foi : pourquoi n’écouterions-nous pas ceux qui ont déjà fait ce voyage et qui peuvent nous enseigner ce qu’ils ont appris?
De John Izzo, 2009, 235 pages.

Chronique et résumé de “Ce qu’il faut savoir avant de mourir”

Ce livre est basé sur une série télévisuelle que l’auteur a conçue qui est intitulée : « Les cinq perles de sagesse qu’il faut connaître avant de mourir »

Prologue

L’auteur a écrit ce livre car il a cherché toute sa vie en quoi consiste une vie bien remplie et significative. Très jeune déjà, il voulait connaître les perles de sagesse qui lui permettraient de bien vivre et de mourir heureux.
Son père est décédé à l’âge de 36 ans lorsqu’il avait 8 ans et pour cette raison, cette quête lui est apparue encore plus urgente. La vie peut être courte et nous ne savons jamais combien de temps il nous reste pour découvrir les perles de sagesse du bonheur.
Tôt dans sa vie, il a eu le privilège de passer du temps avec des gens mourants et d’observer que ces individus avaient des façons bien différentes de mourir. Certaines personnes terminaient leur vie avec un grand sentiment de satisfaction et peu de regrets. D’autres mouraient dans l’amertume ou habités d’une triste résignation en pensant à la vie qui aurait pu être la leur. Au début de la vingtaine, il a entrepris de comprendre ce qui distinguait ces deux groupes de gens.
Il y a de nombreuses années, une femme d’un certain âge appelée Margaret lui a raconté qu’elle avait essayé de vivre toute sa vie en songeant à "une vieille femme assise dans une berceuse sur sa véranda". Elle lui a dit que chaque fois qu’elle devait prendre une décision, elle imaginait qu’elle était cette vieille femme qui sur sa véranda, se remémorant sa vie. Elle demandait alors à cette vieille femme de la conseiller sur la voie qu’elle devait emprunter.
Une idée à commencer a germer dans l’esprit de l’auteur. Se pouvait-il qu’à la fin de notre vie, nous découvrions des choses dont nous aurions pu grandement tirer profit si nous en avions été conscients plus tôt?
Il a donc interviewé 235 personnes âgées de 59 ans à 105 ans. Du coiffeur du village au professeur, du propriétaire d’entreprise à l’écrivain, du prêtre au poète, du survivant de l’holocauste au chef aborigène, du musulman à l’hindou, du bouddhiste aux chrétiens… ils ont cherché à avoir la réponse à différentes questions dont la plus importante : que devons-nous savoir à propos de la vie avant de mourir?
Voici l’un des aspects les plus profonds que l’auteur et son équipe ont appris avec clarté : malgré les nombreuses différences qui caractérisaient ces gens (l’âge, la religion, la culture, la profession, l’éducation, le statut économique), ils partageaient tous les mêmes perles de sagesse d’une vie bien remplie. Il semble que ce qui compte vraiment passe outre les frontières qui, comme nous le croyons souvent nous séparent les uns les autres, comme la religion, la race ou le statut social.
Ce livre est fondé sur une unique prémisse : il n’est pas nécessaire d’attendre d’être vieux pour devenir sage. On peut découvrir les perles de sagesse de la vie à n’importe quel âge et plus tôt nous le faisons, plus notre vie sera épanouie.

Chapitre 1 : Pourquoi certaines personnes trouvent-elles un sens à la vie et meurent-elles heureuses?


"En face du vrai bonheur, les richesses valent l’ombre d’une fumée" – Sophocle
Pour vivre avec sagesse, nous devons reconnaître qu’il existe deux vérités fondamentales dans la vie de tout être humain. Le première c’est que la durée de notre vie est limitée et indéterminée, elle peut durer 100 ans ou 30. La seconde, c’est que pendant ce laps de temps nous avons un choix pratiquement illimité de moyens d’utiliser ce temps, et ce sont ces choix qui définissent finalement notre vie. Nous ne naissons pas avec un manuel d’instructions, et l’horloge commence à faire tic-tac dès notre arrivée dans ce monde.
La connaissance versus la sagesse
Pour jouir pleinement de cette vie, il faut davantage de sagesse que de connaissances. La sagesse est différente et fondamentalement plus importante que la connaissance. Nous vivons à une époque où les connaissances (le nombre de faits) doublent tous les 6 mois alors que la sagesse est rare. La connaissance est l’habilité à reconnaître ce qui a de l’importance et ce qui n’en a pas. Tant que nous ne découvrons pas ce qui compte, le véritable sens de la vie nous échappe.
Les êtres humains ne meurent pas tous de la même façon. Certaines personnes meurent après avoir connu une vie guidée par un but profond et avec peu de regrets. Ces personnes parviennent au crépuscule de leur vie avec le sentiment intime d’avoir pleinement vécu. D’autres meurent dans l’amertume car elles sont passées à côté de ce qui compte vraiment.
Les deux choses que nous souhaitons par-dessus tout : Trouver le bonheur et un sens à notre vie!!
Par "trouver le bonheur" je veux dire que chaque être humain souhaite faire l’expérience de la joie et d’un profond sentiment de satisfaction. Mais le bonheur n’est pas assez pour nous, êtres humains. Je crois que nous voulons aussi découvrir le sens de la vie.
Nous voulons plus que tout savoir que notre présence ici-bas est importante : trouver une raison d’être vivant.
Ces perles de sagesse sont-elles vraiment mystérieuses?
Pendant les entrevues que l’auteur a réalisées, il a constaté que les gens heureux de par leur façon de vivre, connaissaient tous ces perles de sagesse.
Toutefois, il ne suffit pas de connaître ces perles de sagesse. Nous connaissons tous des choses que nous ne mettons pas en pratique : l’exercice est bon pour nous, une alimentation équilibrée est un gage de bonne santé, le tabagisme est néfaste, les relations sont plus importantes que les biens matériels…
Ces gens les connaissent toutes, mais plus important encore, ils les mettent en pratique.

Chapitre 2 Pourquoi j’ai parlé de la vie au coiffeur du village?

"Par trois méthodes, nous pouvons apprendre la sagesse : d’abord, par la réflexion, qui est la plus noble ; en second lieu, par l’expérience, qui est la plus amère ; et troisièmement, par l’imitation, qui est la plus facile." – Confucius
La vie est similaire à un voyage. Nous ne faisons le voyage de la vie qu’une seule fois, du moins sous cette forme. Il y a autant de gens qui regrettent leur voyage que de gens qui en gardent un souvenir imbibé de bonheur.
Comment nous avons sélectionné ces personnes sages?
À partir de 15 000 personnes, 235 ont été sélectionnés parmi les plus sages. Une série de questions leur a été posé dont : « Qu’est qui apporte le bonheur? Qu’est qui donne un sens à la vie? Qu’est qui est une perte de temps? Que feriez-vous différemment si vous pouviez recommencer vote vie? Quelles sont vos perles de sagesse, et comment les mettez-vous en pratique quotidiennement? Quels sont les principaux moments décisifs qui ont donné une nouvelle orientation à votre vie? Comment percevez-vous la mort? »
Nos aînés sont précieux
Dans notre société, il n’est pas très courant que l’on se tourne vers nos aînés pour modeler notre vie. Notre culture est axée sur la jeunesse et nous accordons une grande valeur à ce qui est nouveau et actuel.
L’auteur a eu le privilège de passer beaucoup de temps auprès de plusieurs tribus en Tanzanie. C’est en côtoyant ces gens qui honorent leurs aînés qu’il a eu l’idée de ce projet. Dans l’une de ces tribus, un individu est admis au conseil des aînés à l’âge de 50 ans.
Ils se préparent toute leur vie à faire partie de ce conseil, un groupe qui prend les décisions importantes pour la tribu.
Le groupe de 15 hommes qui accompagnait l’auteur, pour la plupart dans la cinquantaine, a expliqué avec un certain embarras qu’ils n’avaient pas vraiment de conseil d’aînés ; que dans notre société, les personnes âgées étaient souvent placées dans des maisons de repos ou ils vivaient isolées de la population la plus jeune. Ils leur ont expliqué que nous vivions dans une société qui valorisait davantage la jeunesse que la vieillesse.
Les aînés de cette tribu ont manifesté leur consternation : comment cela était possible! Après s’être consultés, ils ont fortement recommandé au groupe de retourner chez eux, de former un conseil d’aînés et de « se faire entendre de la jeunesse ».
Pourquoi avoir choisi des gens de plus de 60 ans ?
Au fur et à mesure des entretiens, nous nous sommes rendu compte que c’est vers l’âge de 60 ans que les gens commencent à examiner leur vie en rétrospective.

Chapitre 3 : La première perle de sagesse : demeurez fidèle à vous même et vivez en étant animé d’une intention

Ce qui distingue ceux qui vivent bien et meurent heureux de la majorité d’entre nous, c’est qu’ils se demandent constamment s’ils mènent la vie qu’ils souhaitent, et ils écoutent leur cœur pour trouver la réponse à la question.
Choisissez de vivre éveillé
A moins de continuellement réfléchir à votre vie pour vous assurer de ne pas dévier de votre trajectoire, il y a de fortes chances que vous vous retrouviez en train de vivre la vie de quelqu’un d’autre, ce qui veut dire que vous réaliserez à la fin de votre vie que vous avez suivi une vie qui n’était pas la vôtre…
Les 3 questions qui comptent vraiment
Mais comment vivre en demeurant fidèle à soi même ?
Le secret consiste à vivre en étant animé d’une intention, à se poser systématiquement et régulièrement trois questions cruciales :
"Est-ce que j’écoute mon cœur et est-ce que je suis fidèle à moi même?"
"Ma vie est-elle axée sur ce qui compte vraiment pour moi?"
"Suis-je la personne que je veux être dans ce monde?"
Votre vie est-elle bien ciblée?
Dans la bible le mot "pêché" vient d’un mot de l’ancien grec appartenant au vocabulaire du tir à l’arc. Littéralement, le mot signifie "manquer sa cible", comme la flèche qui n’atteint pas son but visé. Le plus grand péché consiste à rater la cible qui est représentée par ce que vous voulez que soit votre vie.
Le grand-père de l’auteur était l’un des aînés les plus sages à faire partie de sa vie. Il avait l’habitude de parler d’une "bonne fatigue" à la fin d’une journée donnée, en opposition à ce qu’il appelle une "mauvaise fatigue". Il lui a dit qu’une "bonne fatigue" résultait d’une vie axée sur les choses qui comptent vraiment pour nous.
Les gens heureux savent ce qui leur apporte le bonheur et en font systématiquement une priorité.
Trouvez une destinée
Écouter son cœur désigne plusieurs choses : c’est faire un travail qui répond à nos intérêts les plus chers ; c’est demeurer fidèle à soi même dans la vie que l’on a choisie (et demeurer honnête vis-à-vis de ce que l’on veut) ; c’est prendre le temps d’écouter la petite voix intérieure qui nous dit que nous avons raté la cible que représentent nos désirs les plus intimes.
Écouter son cœur c’est trouver une activité pendant laquelle on perd la notion du temps!!
Il faut du courage pour écouter son cœur
Pour écouter son cœur, il faut parfois faire taire d’autres voix qui nous incitent à poursuivre d’autres rêves. Ron, qui était septuagénaire au moment de notre rencontre, avait grandi dans une famille où la médecine était la profession de prédilection. Son oncle avait été un médecin respecté dans la communauté, et lorsque Ron lui aussi opté pour la médecine, sa famille et ses amis ont applaudi sa décision. Juste avant de rentrer à l’école de médecine, il est allé consulter un illustre chiropraticien en tant que patient.
Pendant le traitement, il a découvert une discipline qui mise sur le pouvoir de régénération naturelle du corps, une discipline qui prône la valeur du toucher, ce qu’il a intuitivement trouvé attrayant. Voici les paroles et les pensées de Ron : « J’ai aussitôt été attiré par cette profession, et je savais que si elle plaisait tant à mon âme, alors j’écouterais mon cœur en la choisissant. Mais la médecine chiropratique était encore auréolée de mystère pour de nombreuses personnes à cette époque, et lorsque j’ai annoncé mon intention de m’engager sur cette voie, mes amis ne se sont pas gênés pour me donner leur avis. Ils ont dit : "Alors, tu veux devenir un de ces charlatans, maintenant ? " Mais je savais que c’était ma voie et que je ne devais pas prêter attention à leurs remarques».
Demeurer fidèle à soi même, c’est écouter cette voix qui nous appelle même si les autres ne peuvent l’entendre.
Voici 4 questions à se poser chaque semaine qui vous aideront à intégrer cette perle de sagesse dans votre vie:
"Est-ce que cette semaine ou cette journée a été satisfaisante?
"Cette semaine ai-je été le genre de personne que je veux être?
"Est-ce que j’écoute mon cœur en ce moment?
"Comment est ce que je veux vivre cette perle de sagesse plus intensément la semaine prochaine?"

Chapitre 4 : La deuxième perle de sagesse : Ne laissez aucun regret derrière vous.

Les larmes les plus amères que l’on verse sur les tombes viennent des mots que l’on n’a pas dits, des choses que l’on n’a pas faites – Harriet Beecher Stowe
Le regret est sans doute ce que nous craignons le plus ; nous ne voulons pas examiner notre vie et souhaiter avoir fait les choses autrement. D’après ce que l’auteur a appris au cours des 30 dernières années, ce qui a été validé par ces entrevues, la mort n’est pas ce que nous craignons le plus. Lorsque nous avons vécu pleinement et accompli ce que nous espérions accomplir, nous pouvons accepter la mort avec grâce. Ce que nous craignons le plus, c’est de ne pas avoir vécu au maximum, d’arriver au crépuscule de notre vie et d’avoir à prononcer ces mots : "J’aurai dû…"
A la fin de notre vie, nous ne regrettons pas les risques que nous avons pris, même s’ils n’ont pas donné les résultats escomptés. Personne ne dit regretter d’avoir tenté quelque chose et d’avoir échoué. Au contraire, la majorité des gens disent ne pas avoir pris assez de risques.
L’échec n’est pas le regret qui hante la majorité des gens ; c’est plutôt le fait d’avoir choisi de ne pas risquer d’échouer
On ne peut pas garantir le succès, mais nous pouvons garantir l’échec en choisissant de ne rien tenter.
Pour connaître une vie exempte de regrets, il faut prendre davantage de risques.
Chaque fois que nous optons pour la sécurité, nous nous éloignons un peu plus de notre moi véritable. Chaque fois que nous choisissons de ne pas tendre vers ce que nous voulons, nous plantons les grains de futurs regrets.
Pendant 50 ans, le Dr IZZO a travaillé avec beaucoup de grands preneurs de décisions. Il a découvert que, pour de nombreuses personnes âgées, le plus grand regret qu’elles puissent avoir à leur fin de vie, c’est de ne pas avoir concrétisé leurs rêves, de ne pas avoir tenté leur chance. Les gens regrettent ce qu’ils n’ont pas fait, beaucoup plus vite que ce qu’ils ont fait. Leur plus grand regret à la fin de leur vie, c’est d’avoir opté pour la sécurité et de ne pas avoir fait d’erreurs.
Le secret de l’absence de regrets
Lorsque j’ai demandé à ce vieil homme de quelle façon il avait pris des risques importants, il m’a dit : « Chaque fois que j’évaluais un risque, je commençais par imaginer tout ce que cela pourrait m’apporter de bon. J’échafaudais tout ce qui deviendrait réalité si je réussissais. Et puis, je pensais au pire qui pourrait m’arriver. Je me demandais si j’arriverai à surmonter l’épreuve et je répondais à chaque fois par l’affirmative ».
Un grand nombre d’entre nous vit en faisant le contraire. Lorsqu’un risque se présente, nous imaginons le pire et c’est cette image que nous gardons sous les yeux…
Choisissez la voie qui donnera la meilleure histoire
L’année dernière l’auteur s’est vu offert la possibilité de passer un mois en Afrique de l’Est avec 15 autres hommes d’environ 50 ans afin d’y rencontrer les aînés de diverses tribus et de camper dans la nature sauvage. C’était un rêve qui pouvait soudain devenir réalité, mais c’était aussi l’époque de l’année où il était le plus occupé et ce voyage l’obligerait à remettre à plus tard de nombreuses tâches. Mais cette fois, il a rendu visite au vieil homme sur sa véranda.
Il lui a dit : "Lorsque tu auras mon âge, l’argent que tu n’auras pas gagné pendant ce mois ne te manquera pas, et l’Afrique sera dans ton cœur." Le Dr a fait ce voyage, il a découvert plusieurs cultures fascinantes, il a vu des paysages extraordinaires et sa famille lui a manqué ; ce qui lui a rappelé à quel point elle était importante pour lui. Pendant qu’il était en Tanzanie, il a parlé avec des aînés aborigènes et c’est là bas que l’idée de ce projet a germé. S’il s’était laissé arrêté par son emploi du temps "chargé", il serait passé à côté de l’une des expériences les plus importantes de sa vie…
Vivez comme si le temps était compté
Il se peut très bien qu’il nous reste que 6 mois à vivre et le fait de nous demander comment nous vivrions si le temps nous était compté nous remet sur la voie d’une vie sans regret.
Ne vous laissez pas ronger par les regrets
C’est peut-être le pas en avant que nous faisons après un échec qui détermine souvent le bonheur dans la vie.
Bien sûr, nous aurons toujours des obstacles à surmonter, et cela exigera souvent que nous prenions encore des risques. Nous devrons aimer encore après avoir été blessés ou ignorés. Nous devrons essayer encore après un échec ou un rejet.
Voici quatre questions qu’il convient de vous poser chaque semaine et qui vous aideront à intégrer ce secret à votre vie :
"Quels risques prendriez-vous si vous saviez qu’il ne vous reste plus qu’un an à vivre?
"Comment est-ce que je réagis actuellement aux revers que je subis dans ma vie?"
"Est-ce que j’ai agi selon mes convictions cette semaine?"
"Quel geste est ce que j’effectuerais dans ma vie dès maintenant si je surmontai ma peur et faisais preuve de courage?

Chapitre 5 : La 3ème perle de sagesse : Devenez amour

Une existence sans amour est une vie vide, sans but. – Léo Buscaglia-
Les centaines de conversations que nous avons eues ont clairement montré que l’amour, autant celui qu’on donne que celui qu’on reçoit, est la composante fondamentale d’une vie humaine heureuse et significative.
Il y a trois façons d’intégrer cette perle de sagesse:
– en choisissant de nous aimer nous-mêmes
– en choisissant de traiter avec amour les gens qui nous sont chers
– en choisissant de devenir amour dans toutes nos interactions.
Aimez-vous d’abord
Nous avons peu de contrôle sur l’amour que nous pouvons attendre des autres, par contre nous avons le contrôle total sur l’amour que nous pouvons offrir. Si nous devenons une personne aimante, les autres ne peuvent faire autrement que de nous aimer.
Les êtres humains ont en moyenne 45 000 à 55 000 pensées chaque jour, ce qui représente une phénoménale conversation intérieure. Nous nous parlons à nous même toute la journée. La majeure partie de nos pensées est anodine, mais un grand nombre d’entre elles influent grandement sur notre perception de soi.
Par exemple chaque fois que nous nous disons des choses telles que : "Je suis un perdant, je ne suis pas sympathique, je ne suis pas attirant, je ne suis pas un bon parent…" nous commettons des actes qui sapent notre amour de soi.
Il y a une merveilleuse légende dans la tradition Navajo. Un vieil homme dit à son petit fils qu’il a parfois l’impression qu’une bataille se déroule en lui. Il dit qu’il s’agit d’un combat entre deux loups. L’un représente le mal. C’est le loup en colère, de la culpabilité, du ressentiment, de l’infériorité, de la supériorité, de la peur de guérir, le corps et l’esprit, de la peur de réussir, de la peur d’explorer ce qui a été qualifié de vérité par autrui, de la peur de marcher dans les mocassins des autres et d’entrevoir leur réalité dans leurs yeux et leur cœur, et d’utiliser de vides excuses que notre cœur sait fausses. L’autre loup représente la bonté. C’est le loup de la joie, de la paix, de l’amour, de l’espoir, de la sérénité, de l’humilité de la gentillesse, de l’empathie, du soin que l’on apporte à ceux qui nous ont aidés même si leurs efforts n’ont pas été parfaits, du désir de se pardonner à soi-même et aux autres, et de comprendre que notre destin repose entre nos mains.
Le petit fils a réfléchi et a demandé : "Mais grand père, quel loup gagne la bataille?" Son grand-père a répondu : "Celui que je choisis de nourrir".
Faites de l’amour une priorité
Voilà la réflexion que s’est faite une des personnes interviewées : "J’ai consacré la majeure partie de ma vie à des objets. Les gens venaient toujours loin derrière dans mes priorités. Je constate maintenant que ma BMW ne me rend pas visite dans la maison de repos où j’habite."
Choisissez de poser un regard bienveillant sur les autres
Une étude réalisée par une grande université à démontrer que dans les foyers moyens, le ratio entre les messages négatifs et positifs est de 14 pour 1. Pour chaque commentaire positif que nous faisons à un membre de notre famille, nous en faisons près de 14 qui sont négatifs. Une étude similaire a démontré que l’un des points qui caractérisent les mariages durables et heureux est un ratio de 7 éléments positifs pour un élément négatif dans les communications entre époux.
Voici 4 questions qu’il convient de se poser  chaque semaine et qui vous aideront à intégrer cette perle de sagesse:
" Aujourd’hui, ai-je fait de la place dans ma vie pour mes amis, ma famille et mes relations?"
" Lequel de mes loups ai-je nourri aujourd’hui ou cette semaine?"
" Ai-je passé du temps avec des gens qui me remontent le moral?"
"Est-ce que j’ai planté des fleurs ou de mauvaises herbes dans mon esprit?"

Chapitre 6 : La 4ème perle de sagesse : Vivez le moment présent

Vivez chacun de vos jours comme si c’était le dernier ; vous finirez bien par avoir raison. – Léo Buscaglia –
L’un des commentaires les plus entendus au cours de ces entrevues est : "cela passe si vite".
Lorsqu’on est jeune, 60 ans nous semblent être une éternité, mais lorsqu’on a vécu 60 ans, on se rend compte qu’il ne s’agissait que d’un instant. Nous croyons tous que nous avons une éternité devant nous, mais nous nous rendons compte que ce n’est pas le cas.
Choisissez d’être présent en tout temps
Si nous voulons vivre pleinement, nous devons bannir le mot ENNUI de notre vocabulaire ; à tout instant, nous devons être tout simplement pleinement présents et tirer parti de tout ce que ce moment présent peut nous apporter.
Chaque jour est un don
Nous nous disons que nous serons heureux si… ou que nous serons heureux quand… Je ne dis pas qu’il faut planifier ou désirer des choses que nous n’avons pas encore accomplies ou expérimentées. Je dis plutôt que nous trouvons toujours le bonheur lorsque nous sommes capables de vivre dans le moment présent.
Vivez comme si vous admiriez votre dernier coucher de soleil
Au fil des ans, l’auteur a rencontré plusieurs personnes atteintes du cancer. Elles s’entendent généralement pour dire que, au moment du diagnostic, il se produit deux choses. Le temps ne semble plus avoir la même dimension. Soudain, il semble filer à toute vitesse. Et simultanément, il semble ralentir. Soudain, chaque instant et chaque jour sont chéris et vécus pleinement. Souvent, pour la première fois de leur vie, ces personnes savourent chaque instant. On comprend ainsi pourquoi, dans certains groupes de soutien, les patients cancéreux comparent leur maladie à "un don". Bien qu’il soit difficile d’imaginer que l’on puisse éprouver de la gratitude envers une maladie mortelle, c’est un don que de prendre conscience que chaque jour est infiniment précieux et devrait être vécu pleinement.
Il n’y a pas d’autres moments que le moment présent
Ressasser le passé, et surtout s’attarder sur nos regrets ne peut que dépouiller le moment présent de son aura de bonheur.
Comme l’a dit Léo Buscaglia : "L’inquiétude ne protège jamais des chagrins de demain, mais éclipse toujours la joie du moment présent!"
Voici 4 questions qu’il convient de vous poser et qui vous aideront à intégrer cette perle de sagesse à votre vie:
"Est-ce que j’ai pleinement apprécié tout ce que j’ai fait aujourd’hui?"
"Est-ce que j’ai profité de tous les plaisirs qui m’étaient offerts aujourd’hui?"
"Est-ce que je me suis surpris à dire : "Je serais heureux si…?"
"Est-ce que j’ai vécu le moment présent aujourd’hui?"

Chapitre 7 : La cinquième perle de sagesse : Donnez plus que vous ne recevez

Un individu ne commence à vivre que lorsqu’il s’élève au-dessus des limites étroites de ses préoccupations individuelles pour embrasser celles beaucoup plus vastes de l’humanité tout entière. – Martin Luther King –
Des funérailles qui durent 10 minutes ou 10 heures
Les gens qui ont été interrogés répétaient souvent que ce qui compte vraiment dans la vie, c’est ce que nous laissons derrière nous, c’est la différence que nous avons faite dans le monde.
Les gens heureux sont toujours des donneurs, et non des preneurs. Ils ne sont peut être pas aussi désintéressés que mère Théresa, mais ils ont découvert que plus nous donnons, plus nous connaissons un grand bonheur.
Demandez à la vie ce qu’elle attend de vous
Victor Frankl, un psychothérapeute juif, a été emprisonné dans un camp de concentration nazi de 1942 à 1945. Il a raconté son expérience dans un livre intitulé "découvrir un sens à la vie avec la logothérapie". L’une des importantes sections du livre traite de la question du suicide.
Mr Frankl raconte que de nombreux prisonniers songeaient au suicide, ce qui n’a rien d’étonnant étant donné qu’ils avaient tous été brimés, privés de leur liberté, de leur vie, de leur foyer, de leur famille et de leur dignité. Il a constaté que l’on ne peut pas convaincre quelqu’un de demeurer en vie en lui disant que le monde a quelque chose à lui apporter, qu’un certain bonheur l’attend dans l’avenir. Cependant, si on arrive à aider un individu à voir que le monde attend quelque chose de lui, à lui faire comprendre qu’il peut faire le bien autour de lui, il choisit presque toujours la vie. Victor Frankl a conclu que les gens qui savent ce que le monde attend d’eux ne mettent jamais fin à leurs jours.
L’ultime tâche dans la vie : se perdre soi-même
Pendant ces mois où l’auteur a écouté parler ces gens de plus de 60 ans, il a peu à peu pris conscience que nous vivons dans un monde emprunté. Chaque génération "emprunte" le monde de celle qui l’a précédée et l’administre avant de céder à la génération suivante.
Ralph, un sexagénaire, a été élu chef de tribu autochtone de l’île de Vancouver dans l’ouest du Canada. Il n’a pas hérité de ce titre ; il a été choisi par son peuple à cause de ses qualités personnelles. Il a raconté une très belle histoire à propos d’une expérience qu’il a vécue alors qu’il était adolescent.
"Nous vivons sur la côte de l’océan Pacifique et assistions chaque année à la grande migration du saumon. Nous attendions toujours avec impatience la saison de la pêche, car nous avions besoin de ce poisson pour nous nourrir durant l’hiver. Une année, mes deux frères adolescents et moi sommes montés à bord du bateau avec mon père, tôt le matin. Le saumon était si abondant qu’il ne nous a fallu que quelques heures pour remplir l’embarcation. Mes frères et moi étions très excités et nous avions hâte de rentrer, de débarquer le poisson et de reprendre la mer pour en capturer davantage."
Le chef Ralph a poursuivi : "Lorsque nous avons annoncé à mon père que nous étions prêts à repartir, il a dit : "Non, c’est terminé." Nous lui avons demandé pourquoi. Nous savions qu’il y avait encore beaucoup de poissons, mais mon père a dit : "Non, nous en avons assez. Nous devons en laisser pour les autres." Nous avons donc passé les jours suivants à aider les autres membres de la tribu à réparer leurs filets afin que, eux aussi, ils en aient assez. Voilà ce dont je me souviens."
Ces adolescents illustrent tellement bien ce que nous croyons être vrais quand nous sommes jeunes. Nous voulons capturer le plus de poissons possible. Nous croyons que le bonheur réside dans le nombre d’expériences que nous vivons ou de biens que nous accumulons. Plus tard, souvent trop tard, nous découvrons que l’amour, l’altruisme et les relations avec le monde sont la véritable nourriture de l’âme humaine. Le père de Ralph savait que la leçon la plus importante qu’il pouvait donner à ses fils n’avait pas trait aux techniques de pêche, mais au fait que donner est le plus grand plaisir que puisse connaître un être humain.
Cessez de vous apitoyer sur votre sort
Les gens les plus heureux qui ont été interviewés avaient appris à se soucier du sort du monde, alors que les gens les plus malheureux continuaient à s’apitoyer sur leur propre sort.
Voici 4 questions à vous poser chaque semaine et qui aideront à intégrer cette perle de sagesse dans votre vie :
Cette semaine, ai-je contribué, même avec un petit geste, à faire de ce monde un meilleur endroit où vivre?
Ai-je été gentil, généreux et charitable cette semaine?
Cette semaine, me suis-je davantage soucié des besoins de ma "petite personne" que de ceux de mon "moi plus grand"?
De quelle façon est-ce que je souhaite mieux intégrer cette perle de sagesse?

Chapitre 8 : Savoir et agir (la mise en pratique des perles de sagesse)

Le problème avec le sens commun, c’est qu’il n’a rien de commun – Mark Twain –
Ce n’est pas savoir qui est le problème
Pensez à toutes ces connaissances que nous avons et que nous ne mettons jamais en pratique. Nous savons que la cigarette peut nous tuer, tout comme le manque d’exercice, de mauvaises habitudes alimentaires et le stress. Nous savons que les relations interpersonnelles sont importantes et souvent fragiles, mais cela ne nous empêche pas de les négliger fréquemment. Nous savons que l’argent ne fait pas le bonheur, que la vie est courte et que les pensées négatives et destructrices peuvent miner le bonheur.
Nous savons tant de choses, mais ce n’est pas savoir qui est le problème… c’est l’inaction qui est un problème…
L’apprentissage naturel : comment apporter des changements dans votre vie?
Les êtres humains apprennent naturellement en observant, en écoutant et en expérimentant. Cette acquisition précoce du langage n’est pas le fruit d’un enseignement formel, nous observons plutôt nos parents appeler les choses par leur nom. Nous les écoutons parler entre eux et apprenons comment les mots sont agencés. Avec seulement quelques petites rectifications, nous apprenons le vocabulaire et puis nous mettons ces mots ensemble pour former des phrases.
Si la prise de conscience est la 1ère étape du processus d’apprentissage naturel, alors nous pouvons dire que nous agissons en fonction de ce que nous savons. Cette idée toute simple peut avoir une grande influence sur la façon dont nous apportons des changements dans notre vie. Nous devenons ce à quoi nous prêtons attention. Plus nous entretenons quelque chose dans notre conscience, plus nous avons tendance à agir en fonction de cette connaissance.
Ce à quoi nous prêtons attention grandit
Nous pouvons tous connaître une vie mieux remplie si nous réfléchissons davantage. Il suffit de prendre le temps chaque semaine de répondre à une série de questions portant sur les 5 perles de sagesse.
L’union fait la force
Les moines chrétiens ont un dicton : "Restez dans votre cellule et elle vous enseignera tout." Souvent c’est lorsque nous prenons le temps de réfléchir que nous arrivons à déterminer ce que nous devons faire. Les réponses se trouvent en nous. L’écoute est une discipline essentielle. Nous n’avons qu’une vie, en prenant le temps de réfléchir et d’écouter, nous empêchons notre vie de dériver loin de nos intentions.
Quels sont les rituels dans votre vie?
Fais attention à tes pensées car elles deviennent tes mots. Fais attention à tes mots car ils deviennent tes actions. Fais attention à tes actions car elles deviennent tes habitudes. Fais attention à tes habitudes car elles deviennent ton caractère. Et ton caractère devient ton destin.
L’action sans vision n’est qu’une perte de temps, la vision sans action n’est qu’une rêverie…

Chapitre 9 : Une dernière leçon : Il n’est jamais trop tard pour vivre selon ces perles de sagesse.

Le plus important n’est pas le moment de la découverte des perles de sagesse, mais la découverte elle-même. Peu importe l’âge que nous avons, ou les erreurs que nous avons commises, lorsque nous vivons selon les perles de sagesse, notre vie commence à changer.
Pour terminer voici un proverbe chinois : "Le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a 20 ans, mais aujourd’hui c’est presque aussi bien."

Conclusion de Guillaume du blog _5423c6e5_

Ce livre est extraordinaire, il m’a marqué à jamais. J’ai malheureusement perdu mes grands-parents très tôt, je n’ai donc pas eu le temps de profiter de leur sagesse. Cet ouvrage m’a offert un concentré de plus de 200 personnes sages de 60 ans ou plus. Certaines perles de sagesse font déjà partie de ma vie, mais cette lecture m’a vraiment conforté dans certains de mes choix de vie comme, être entrepreneur, s’écouter soi plutôt que les autres…
Les anciens insistent principalement sur 2 aspects, prendre des risques car si on n’en prend pas on aura des regrets toute sa vie et le deuxième aspect est s’écouter, écouter la petite voix qui est au fond de nous. Cela a agi comme un déclic pour moi, j’ai compris que ma petite voix me disait depuis un moment : « Guillaume, arrête de travailler autant, tu oublies les choses essentielles de la vie que sont la famille, l’amour, les amis… »
Cet ouvrage a donc été déterminant dans mon dernier choix de vie à savoir stopper mon activité qui me rapportait plus ou moins 10 000€/mois. Je suis donc en train de prendre un autre chemin pour vivre la vie à laquelle j’aspire.
Qu’est que ce livre peut apporter aux lecteurs ?
Je pense sincèrement que tout le monde devrait lire ce livre. Il est tellement rempli de sagesse que chacun peut y trouver de quoi se poser les bonnes questions. Les questions qui forcent à faire son introspection pour savoir si vous viviez la vie que vous souhaitez.
De plus si vous avez encore vos grands-parents, je suis sur que vous aurez une vision différente de vos ainés. Vous passerez surement plus de temps à leur poser des questions et à les écouter, ils ont certainement eux aussi des perles de sagesse à vous transmettre…
Points forts :
  • Ce livre fait partie de mon TOP 2 des ouvrages que j’ai pu lire et qui font passer à l’action
  • Il m’a aidé à y voir plus clair sur des décisions que je devais prendre dans ma vie personnelle et professionnelle
  • Certaines histoires sont très émouvantes !!
  • Rapide à lire car très prenant
  • Il y a une foule de citations ou phrases inspirantes
Points faibles :
  • Quelques redondances sur certaines idées
  • J’aurai aimé lire un entretien entier