vendredi 18 août 2017

Libérez votre cerveau


libérez votre cerveau 

Phrase-résumée de « Libérez votre cerveau. Traité de neurosagesse pour changer l’école et la société » : Idriss Aberkane nous transmet avec humour et sans langue de bois une connaissance vulgarisée et donc accessible du fonctionnement de notre cerveau.
Par Idriss Aberkane, 2016, 278 pages.


Chronique et résumé de « « Libérez votre cerveau » :

Dans ce livre, Idriss Aberkane décortique le fonctionnement de notre cerveau. Il utilise différentes études qui illustrent combien nous sommes conditionnés et manipulables. Il montre aussi comment, avec des simples outils neuroergonomiques, nous pouvons être plus libres et plus épanouis.
Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste qui a fait la préface, éclaire cette idée avec cette phrase : « Notre cerveau sera toujours plus grand que tout ce qu’il peut concevoir ».
L’auteur pense donc que mieux on connaît son cerveau, mieux on peut s’en servir, notamment en adaptant notre environnement à ses besoins. Il parle ainsi longuement de l’école (et aussi de certains fonctionnements dans les entreprises), en considérant son fonctionnement actuel comme étant totalement inadapté à la neuroergonomie.
Je tiens à préciser qu’Idriss Aberkane est un auteur qui crée beaucoup de polémiques à différents niveaux. D’abord parce qu’il remet en question le fonctionnement de nos institutions et les critique sans détour. Cela peut parfois sembler un peu caricatural et extrême mais il a le mérite d’ouvrir le débat sur des questions fondamentales comme celles de l’éducation. Il y a aussi plusieurs retours sur son impressionnant CV qui laissent penser qu’il aurait un peu enjolivé la réalité.
En ce qui me concerne, cela ne m’a pas empêché d’apprécier son livre et j’ai préféré me concentrer sur les idées qu’il y propose.

Partie 1 : Libérez votre cerveau

Chapitre 1 : Entrez dans la neuroergonomie


Tout d’abord, l’auteur commence par nous rappeler que « le phénomène de l’intelligence humaine est bien plus « complexe, subtil et diversifié » qu’une mesure donnée par un Quotient Intellectuel ».
En fait l’évaluation quantitative est le seul moyen que nous avons trouvé pour évaluer et nous avons tendance à l’utiliser pour tout (et n’importe quoi), même si cela est un contre-sens.
  • Tous prodiges ?
Selon l’auteur, nous pouvons tous être prodiges. Chacun avec sa spécificité, sa spécialité et selon son identité. Même pas besoin d’avoir commencé très tôt ou d’avoir des facilités. Pour lui, il suffit pour cela d’une pratique persistante, engageante (qui nous implique) et passionnée soutenue par une motivation personnelle. Léonard de Vinci affirmait que l’amour est la source de toute connaissance. À l’inverse, obéir à une consigne comme à l’école amène de fait une certaine passivité qui compromet davantage la réussite.

Chapitre 2 : Oui, il faut tout changer à notre école !

  • Hackschooling : la nouvelle école buissonnière ?
Réussir sa vie c’est mettre en valeur sa spécificité, son identité.
L’auteur nous rappelle ici deux discours :
  1. Steve Jobs (2006) : “comment vivre avant de mourir” : “votre temps est limité, alors ne le gâchez pas à vivre la vie de quelqu’un d’autre. Ne vous laissez pas piéger par les dogmes car c’est vivre dans le résultat de la pensée de quelqu’un d’autre. Ne laissez pas le bruit des opinions des autres noyer votre voix intérieure. Et le plus important, ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition. Ils savent déjà, d’une certaine façon, qui vous voulez vraiment devenir. Tout le reste est secondaire”.
  2. Nelson Mandela: “Si vous voulez changer le monde, changez l’éducation!”
  • L’école des extraordinaires
C’est une folie de soumettre l’humanité à la conformité (scolaire, économique ou politique).
Il donne comme exemple Arthur Ramiandrisoa, bachelier a 11 ans sans avoir reçu aucune éducation formelle (Cf : son livre Mon école buissonnière) ou Logan Laplante, qui a fait la vidéo sur TEDX Hackschooling makes me happy.
Nous sommes tous des prodiges en puissance, pour peu qu’une connaissance ou une activité suscite en nous une pratique délibérée, persistante et inspirée.
L’auteur revient ici sur « les quatre piliers de l’apprentissage » selon le psychologue Stanislas Dehaene: l’attention, l’engagement actif, le retour d’information, la consolidation (cf: les grands principes de l’apprentissage).

Chapitre 3: Comment payer quelqu’un avec du papier blanc

  • On peut encombrer notre cerveau
L’auteur nous invite ici à imaginer notre cerveau comme une main : avec des actions qu’il peut ou ne peut pas réaliser en même temps, ses degrés de liberté, ses articulations, ses effets de levier et ses angles interdits/morts. Donc, de même qu’on peut réaliser une clé de bras, on peut mettre au point une “clé de cerveau”…sûrement beaucoup plus dangereuse.
Pour l’illustrer, l’auteur nous raconte un tour proposé par Derren Brown, showman britannique et mentaliste. Un mentaliste est un neuroergonome qui connaît bien les fonctionnements et dysfonctionnements de notre cerveau. Par ce tour où il arrive à payer des commerçants avec du papier blanc sans qu’ils ne s’en aperçoivent, il permet d’illustrer au mieux les enjeux de la neuroergonomie. Dans ce tour, la technique consiste à sursaturer le cerveau pour le forcer à réaliser d’autres tâches de manière automatique, sans esprit critique. C’est ainsi qu’il a pu payer une bague de 5000 dollars chez un bijoutier avec des papiers blancs. Il lui a suffi d’encombrer l’esprit du bijoutier avec une tâche spatiale un peu difficile et de le manipuler grâce à la formulation de certaines phrases de persuasion. Cela fonctionne parce que notre cerveau ne peut pas faire deux choses en même temps. J’avais déjà appris cela par ailleurs, que le « multi-tasking » n’existait pas…même pour les femmes !
  • Notre cerveau est saturable
Aussi prodigieux soit-il, notre cerveau a ses limites. Pour des raisons de survie, notre cerveau souligne bien plus les signaux négatifs que les signaux positifs.
Pourtant, l’inhibition réduit nos performances. Ainsi, ce que nous savons est plus “grand” que ce que ce que nous pensons savoir, et ce que nous savons faire est plus “grand” que ce que nous pensons savoir faire. Quand nous pensons que nous sommes incapables de réaliser une tâche, nous avons beaucoup plus de chances d’y échouer. C’est un cas typique de prophétie autoréalisatrice.
Rappelons-nous aussi que tout ce que nous ressentons relève d’une activité cérébrale…et n’a pas d’autre réalité que celle-là.

Partie II. Connaître votre cerveau

N’étant pas scientifique, cette partie m’a semblé plus compliquée. J’ai moi-même fait preuve de « cognitive miser » (expliqué un peu plus bas) en faisant des raccourcis et en me centrant sur les parties qui me parlaient davantage.

Chapitre 1. Qui est votre cerveau ?

  • Nos nerfs sont-ils un ordinateur ?
J’ai adoré qu’il conclue sa réponse à cette question par : « le vivant est l’entité la plus technologiquement brillante qui soit à notre disposition ».
  • Cognitive miser :
Notre cerveau est un « miséreux cognitif », qui cherche toujours à faire le moins d’opérations mentales possible. Quitte à faire des raccourcis, des pensées automatiques. Il préfère ainsi souvent la facilité à la vérité.
  • Stigmergies
« Use or loose » selon la fameuse expression (« utilise-le ou perds-le »). Plus nous révisons quelque chose, plus l’apprentissage se renforce en devenant des « rivières cérébrales ».
  • Notre cerveau est conçu pour l’action
Le cerveau sert avant tout au mouvement : notre pensée vient du mouvement et elle est elle-même un mouvement. Cela m’a fait penser à Nietzsche qui disait que « seules les pensées qu’on a en marchant valent quelque chose ».

Chapitre 2. La neuroergonomie pour l’économie des connaissances

  • Transférer de l’information, créer du savoir
Quelle est la différence entre information et savoir ? L’information est ponctuelle, le savoir et la connaissance eux sont reproductibles. Le problème est que nous produisons plus de connaissance que nous pouvons en transférer : nous avons besoin de modes pour mieux transférer la connaissance….et donc apprendre en groupe (« la vérité est comme un miroir brisé dont chacun possède un petit morceau ») et surtout donner envie d’apprendre.
Cet effet « wow » de l’apprentissage peut s’illustrer par les 3 étapes d’une bonne conférence:
Les techniques pour apprendre sont les mêmes que celles d’un bon restaurant, basées sur l’émerveillement:
  1. La surprise: “ça je ne le savais pas!”
  2. Le contentement: “je suis bien content de le savoir”
  3. La frustration (donner faim): “j’ai envie d’en savoir plus”
  • La loi de Soudoplatoff :
Il y a 3 règles concernant les échanges de savoir :
  1. Ils sont à somme positive. Donc pas de rivalité ni de perte pour les apprentissages : « quand on partage un bien matériel, on le divise, quand on partage un bien immatériel, on le multiplie ».
  2. Ils prennent du temps.
  3. Ils ne sont pas linéaires : si on ajoute un savoir à un autre, ça ne fait pas deux savoirs mais trois.

Chapitre 3. Dans l’éducation

L’auteur affirme sur un ton déterminé qu'”il ne faut pas forcer le cerveau à ressembler à notre école (gavage et conformité), il faut forcer notre école à ressembler à notre cerveau“.
Il nous rappelle aussi la citation de Steve Jobs: “quand vous aurez compris que le monde qui vous entoure a été construit par des gens qui ne sont pas plus intelligents que vous, et que vous pouvez le transformer, votre vie ne sera plus jamais la même”.
C’est une des clés importantes pour libérer votre cerveau.

Chapitre 4. Jouer, travailler, vivre

Jouer est partout et de tout temps la meilleure façon d’apprendre. La preuve en est que toutes les espèces utilisent cette méthode formidable. Le plaisir est une condition primordiale pour potentialiser les apprentissages et la can-do-attitude.
Malheureusement, les institutions peuvent encourager, volontairement ou non, l’impuissance apprise, qui est la cannot-do-attitude. Ajoutez à cela que l’ego est le plus grand destructeur de valeur dans une institution…Le résultat de tout cela n’est pas toujours beau à voir.
Pourtant, notre cerveau choisit souvent de rester dans l’institution, quitte à être dans le faux. Il préfère le malsain connu à un monde sain mais inconnu.

Chapitre 5. Marketing, politique et journalisme

Le marketing contemporain repose sur la frustration permanente. Cette frustration est dangereuse parce qu’elle porte en elle une possibilité de violence.
Concernant le journalisme, il est important de prendre en compte les 4 biais de l’information :
  1. Biais de la confirmation : ce que nous appelons “faits” est en fait un souvenir. Notre cerveau nous encourage à former des souvenirs partiaux en faveur de nos croyances et à oublier ce qui nous déstabilise.
  2. Biais de la mémorisation : nos souvenirs, en plus d’être partiaux, sont peu fiables.
  3. Biais d’échantillonnage : ce dont nous nous alimentons a déjà  été sélectionné partialement par les médias.
  4. Biais de la sidération : une mauvaise nouvelle est plus marquante qu’une bonne (réflexe de survie… À l’ère glaciaire une mauvaise nouvelle c’était la mort).

Chapitre 6. L’homme augmenté…homme aliéné ?

L’auteur nous met ici en garde. Nous ne savons pas le recréer et nous voudrions le bricoler, le customiser?
Donner de la ritaline aux enfants pour qu’ils suivent à l’école inverse le problème : soigner des bien-portants alors qu’on devrait soigner l’école.  Si l’homme s’augmente pour se conformer à une chose créée par les humains, il devient esclave. La conformité envahit déjà toute notre vie, si elle envahit notre cerveau…

PARTIE III.  Quelle neurosagesse?

Ici l’auteur nous invite à prendre le chemin de la « neurosagesse », en commençant par se poser les questions suivantes : Qui sert qui ? Qui contraint qui ? Qui meurt pour qui ?
Il cite Isaac Asimov qui a rappelé qu’une civilisation qui produit beaucoup de connaissances et peu de sagesse est menacée d’autodestruction. Rabelais nous avait déjà dit avant “science sans conscience n’est que ruine de l’âme”. L’humain est plus grand que toutes ses créations (école, hôpital…).
Dans ce chapitre, il commence par nous présenter son propre parcours. Ses études universitaires sont impressionnantes : université Paris-Saclay, l’Ecole Normale Supérieure (qu’il décrit comme l’enfer), l’université de Cambridge (« le paradis ») et de Stanford. Son premier doctorat a porté sur la géopolitique de la connaissance, son deuxième de la présence soufie dans la littérature occidentale et le troisième en préparation sur la contribution de la neuroergonomie et du biomimétisme à l’économie de la connaissance. C’est suite à une dépression nerveuse qu’il s’est intéressé à la neuroergonomie. C’est pour lui une invitation à observer sa propre vie mentale, sa propre subjectivité pour éviter qu’elle ne prenne le contrôle.
Il cite ici Pauli : “tout ce qui est bon pour vous et bon pour la nature est cher, tout ce qui est mauvais pour vous et pour la nature est bon marché: qui a conçu ce système ?”
Nos nerfs ne sont pas faits pour être pressés. La neuroergonomie sert à nous rendre conscients que certaines pratiques mentales peuvent endommager le fonctionnement de notre cerveau.
“Mon cerveau est sacré, mes nerfs sont sacrés, ce ne sont pas à mes nerfs de servir ton système mais à ton système de servir mes nerfs”. Nous avons beaucoup de mal à apprécier ce que nous pouvons obtenir pour rien (air, cerveau,…) en confondant prix et valeur, valeur et rareté.
À l’image de nos muscles, le cerveau peut dépérir ou avoir une « hernie ». Notre cerveau a horreur d’exercer une tâche sans en connaître la raison; l’évolution l’a créé pour ne pas se prêter à ce genre d’exercice et pour traverser des états mentaux diversifiés.
Pour conclure, l’auteur nous conseille 7 exercices de gymnoétique (gymnastique de l’esprit) pour garder un cerveau libre et en pleine forme
1. Pratiquez la subjectivité limpide
Il s’agit « d’observer son esprit » selon les termes bouddhistes ou « observer sa vie mentale » en termes neuroscientifiques. Concrètement, c’est observer les biais, limites, automatismes, réactions conditionnées de notre esprit. Nous sommes alors plus à même de reconnaître sa subjectivité et l’illusion que nous pouvons nous donner d’être « objectifs ». Il s’agit pour l’auteur d’une hygiène mentale pour se protéger de la pollution nerveuse interne et externe.
« Si l’hygiène corporelle nous paraît évidente parce que nous sommes devenus conscients de notre corps, nous ne sommes pas conscients de notre mental. Eh bien, s’entraîner à une haute conscience de sa vie mentale, en faire une seconde nature, c’est ça, pratiquer la subjectivité limpide ».
J’ai envie de rappeler ici la citation de Montaigne citée en préface « La vraie science est une ignorance qui se sait ».
2. Sachez désinstaller une “application”
Ici l’auteur nous invite à faire le tri dans nos applications qui peuvent avoir été installées dès la naissance. Comme pour les téléphones, il est important de savoir désinstaller les applications énergivores pour éviter de ramer !
« Si vous pratiquez la subjectivité limpide, vous identifierez les pourriciels inutiles, dangereux et castrateurs qui se sont installés dans votre mental à votre insu ». Il nous rassure en nous disant que même si nous avons l’impression de nous amputer d’une partie de notre identité en désinstallant un pourriciel, rien n’est plus faux… « Reprendre le contrôle de sa vie mentale est toujours une libération ».
3. Passez de l’impuissance apprise à la puissance apprise
Vous êtes beaucoup plus puissant que votre éducation ne vous le fait croire nous répète I. Aberkane. Il considère l’impuissance apprise (« je ne le mérite pas », « je n’en suis pas capable ») comme le pourriciel le plus dangereux et répandu dans l’humanité. Nous sommes emprisonnés par des chaînes mentales qui nous empêchent de réaliser notre plein potentiel.
4. Soyez un néophile libéré
Après avoir pratiqué la puissance apprise, qui découle de la désinstallation des pourriciels et de la subjectivité limpide, on pourra se demander : « Quelle est la dernière fois que j’ai fait quelque chose pour la première fois ? »
En effet, en passant de l’impuissance à la puissance, nous nous autoriserons davantage à faire de nouvelles activités, à nous lancer dans de nouveaux challenges et à devenir des « néophiles », des passionnés du nouveau.
5. Pratiquez l’Exploration ou l’art de la Flexibilité mentale
Plus on pratique la néophilie, plus on étend sa vie mentale. L’auteur la compare à un muscle qu’on étire : plus souple, plus adaptable et donc capable de postures plus variées. D’où l’importance d’équilibrer l’exploitation (normative, sensible à la carotte et au bâton) avec l’exploration (créative, ouverte, imaginative, non conforme).
Le scientifique américain Alexander Wissner-Gross a défini l’intelligence par la capacité à se réserver un maximum de liberté d’action, un maximum d’options ouvertes. Des systèmes libres sont la base pour construire des systèmes intelligents…et l’intelligence, c’est la liberté.
6. Pratiquez la méthode des Lieux
Pour mémoriser des informations, rien de mieux que de spatialiser sa pensée. « Le palais de votre vie mentale commence par l’espace, mais il se poursuit par la mémoire émotionnelle et la mémoire d’association ». Burton dit « fais de ta pensée un empire ». Cet outil renforce la pratique de la subjectivité limpide et la puissance apprise.
7. Ignorez vos Pairs!
« Les pairs nous mettent à leur niveau, mental, intellectuel, spirituel… ». Pour pouvoir être libre, il est nécessaire de se détacher de l’opinion des autres. « Si l’intelligence c’est la liberté, alors l’intelligence repose sur la capacité à penser par soi-même, sans s’inquiéter de ce que pense autrui ».
Burton recommandait : “Fais ce que ton humanité t’ordonne, n’attend d’applaudissements de personne d’autre que toi-même. Il vit le plus noble et meurt le plus noble celui qui suit les règles qu’il a créées pour lui-même. Toute autre vie est une mort Mort-Vivante.”
Et pour se rappeler de cette gym plus facilement, cela donne SAINELP : Subjectivité, Application, Impuissance, Neophilia, Exploration, Lieu, Pairs.

Conclusion de «Libérez votre cerveau» :

Je recommande ce livre à toutes les personnes désireuses de mieux connaître le fonctionnement de son cerveau. Même si certains passages sont difficiles, il est globalement accessible.
Ce livre est révolutionnaire pour beaucoup d’entre nous. Je savais bien que notre environnement avait une influence (énorme) sur nos apprentissages et l’épanouissement de nos compétences mais je n’avais pas mesuré à quel point. Par ailleurs, même en le sachant, il est difficile de savoir comment en tirer profit et Idriss Aberkane nous donne vraiment un mode d’emploi très facile à utiliser dans sa vie.
Points forts :
  • Communication claire et directe
  • Synthétique
  • Ouvre le débat et questionne les évidences
  • Drôle
  • L’auteur nous transmet des connaissances vulgarisées et donc accessibles
  • Il nous donne des conseils pratiques utilisables dans notre quotidien
Points faibles:
  • Difficile à synthétiser
  • Certains passages sont ardus
  • Parfois un peu extrême dans les critiques